Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

D’abord définir ce que nous voulons faire”

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Aux régionales, les Verts entendent partir sous leur propre bannière à la bataille… Allez-vous discuter avec eux ?

Je souhaite que nous puissions discuter partout pour choisir celui ou celle qui sera le mieux placé. Sans esprit boutiquier, mais pour en finir avec l’esprit de défaite. Attention à la tentation de jouer des primaires entre les uns et les autres au premier tour. Les régionales, notamment en Paca, on l’a vu la dernière fois, se jouent au premier tour. La seule façon de ne pas redonner les clés à Renaud Muselier en Paca ou Xavier Bertrand dans les Hauts-de-France, ce sera le rassemblem­ent.

Pour la présidenti­elle, comment devra être choisi le candidat de rassemblem­ent auquel vous aspirez ? Par une primaire ouverte ?

On n’en est pas là. La première chose qui intéresse les Français est de savoir non pas qui, mais pour quoi faire : nous devons élaborer un projet commun qui permettra, ensuite, de désigner celui ou celle qui incarnera le mieux ce bloc social et écologique. C’est tout le sens des « Journées de la gauche d’après » que nous organisons à Blois. On voit bien que la crise sanitaire a réhabilité l’État-providence et développé un regard nouveau sur la façon de travailler, de gérer nos vies. Nous devons être capables de profiter de ce moment pour faire la pédagogie d’une société qui doit être plus humaine qu’elle ne l’est, plutôt que de nous cantonner dans une querelle de coqs aspirant à chanter en haut du tas de fumier.

Mais il faudra bien définir une règle pour choisir le candidat le moment venu…

Je dirai, le moment venu, quelles sont les possibilit­és. Mais je souhaite d’abord que nous ayons un processus qui conduise à un choix commun qui ne se fasse pas les uns contre les autres, mais qui soit celui d’un candidat qui porte ce que nous aurons décidé ensemble. Sans langue de bois, nous devons d’abord définir ce que nous voulons faire,

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