Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
L’OM fait du surplace
Sauvé de la défaite hier soir grâce à une égalisation de Sanson au bout du temps additionnel, Marseille a néanmoins gâché le bénéfice de son bon début de saison
Qu’il est loin le bon début de saison marseillais avec les deux victoires à Brest (2-3) et au Parc des Princes dans le Clasico face au PSG (0-1). Pourtant, l’OM s’était vu offrir un boulevard pour confirmer cette belle entame avec trois réceptions d’affilée au Vélodrome en septembre. Mais après le couac face aux Verts (0-2) et le nul heureux face au Losc dimanche dernier (1-1), les Marseillais ont encore été accrochés (1-1) hier face au FC Metz, 17e au coup d’envoi. Et encore, Morgan Sanson a sauvé son club de la crise en égalisant dans la dernière minute du temps additionnel. Un petit miracle. Mais en prenant de la hauteur, avec seulement deux points conquis sur neuf possibles au Vélodrome, l’OM, 6e ce matin, a gâché tout le crédit de sa belle entame de championnat. Pourtant, hier soir, les Olympiens avaient pris le match par le bon bout. L’Argentin Dario Benedetto, sous le feu des critiques avant la rencontre, se démenait sur le front de l’attaque et se procurait des occasions tranchantes. Pas autant que celle de Payet, qui dévissait sa reprise à bout portant, après un service de Bendetto dans la surface messine (15’). C’était la meilleure occasion de l’OM. De leur côté, les Lorrains se montraient également dangereux avec ce sauvetage de Kamara après une accélération et un centre de Nguette qui a provoqué la panique devant les buts marseillais (37’).
Peu de certitudes
Les Messins poursuivaient leur bonne période après le repos et c’est suite à une longue période de possession qu’ils trouvaient l’ouverture : Udol centrait parfaitement de la gauche pour la tête de Niane, complètement seul aux 6 mètres entre CaletaCar et Nagamoto (0-1, 71’). Troisième but de Metz cette saison et le troisième de Niane, Monsieur 100 %.
L’OM tardait à réagir. VillasBoas multipliait les changements et son coaching était finalement gagnant. Alors que les Marseillais se dirigeaient vers une défaite inquiétante, Radonjic, entré en jeu à la place d’un Thauvin peu en vue, servait parfaitement Sanson en retrait. L’ex-Montpelliérain trouvait la lucarne et permettait à son équipe de sauver un point (1-1, 90’+5). C’est certes mieux que rien, mais c’est bien insuffisant pour la confiance d’une équipe qui se déplacera avec trop peu de certitudes à Lyon le dimanche 4 octobre.