Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Ilyadela déception, mais pas de frustration.”
Julian (Alaphilippe) ne sera pas le favori comme l’an passé, mais on a une bonne carte à jouer. On n’aura pas à supporter le poids de la course, il aura moins de pression, ça peut lui permettre de trouver l’ouverture.
Thomas Voeckler a annoncé qu’il ne serait pas le leader unique ?
Oui, c’est son discours dans la presse, mais Julian sera notre leader et s’il se sent bien, on va tout donner pour lui.
Il y a deux ans, vous aviez fait un gros boulot pour les trois leaders (Alaphilippe, Bardet et Pinot). Votre rôle sera identique ?
J’avais été le dernier à les accompagner. J’étais encore là dans le groupe de . Je suis motivé et prêt à faire ce type de boulot. On sera peut-être aussi plus porté sur l’attaque.
C’est un circuit qui semble taillé pour Alaphilippe ?
Sur le papier oui, c’est un parcours pour les puncheurs-grimpeurs. Les
deux bosses ne sont pas trop dures, mais si ça monte vite, elles vont faire des dégâts. Le circuit est long (, km), il y a aussi des moments de récupération, mais il y a quand même km et m de dénivelé, c’est beaucoup ! Il y a beaucoup de coureurs qui vont apprécier ce circuit.
Qui seront vos adversaires ?
Ils seront nombreux. Van Aert vu son Tour. Ça peut aussi être un “Flandrien” comme Van Avermaet. On retrouvera les gars qui ont marché sur le Tour et aussi Ulissi, qui vient de remporter le Tour du Luxembourg et Fuglsang, qui a gagné le Tour de Lombardie.
Vous allez découvrir Thomas Voeckler comme sélectionneur...
Il a une grande expérience et il était très malin comme coureur, avec un vrai sens tactique. Il sait comment gagner des courses, prendre l’ascendant psychologiquement sur ses adversaires. Avec lui, tactiquement, on peut lui faire confiance. C’est un avantage.
Quelle sera la suite de votre saison ?
Après les mondiaux, j’enchaîne avec les classiques. La Flèche wallonne, dès mercredi, puis Liège ( octobre), l’Amstel (le ) et le Tour des Flandres (le ). Ça fait plusieurs années que j’avais envie de le découvrir. C’est une course historique, qui me fait vibrer. J’ai préféré faire des courses d’un jour plutôt que la Vuelta ( octobre, novembre). Les conditions météo ne seront pas faciles en Belgique, mais aller dans le nord de l’Espagne en novembre...