Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Drap : l’opposition échoue à faire annuler les élections
Les élus du groupe « Drap Ensemble » avait déposé un recours devant le tribunal administratif pour faire annuler le scrutin qui a vu la réélection de Robert Nardelli. Ils sont déboutés
Nous respectons cette décision de justice, mais nous faisons part de notre grand étonnement au regard des nombreuses pièces que nous avons fournies et des faits graves que nous avions dénoncés »... Vendredi, le tribunal administratif de Nice a rendu sa décision : le scrutin municipal de Drap, qui avait vu le 15 mars dernier, la réélection du maire sortant, Robert Nardelli, n’est pas annulé.
« Tout balayé d’un revers de la main »
Ce sont les élus d’opposition du groupe « Drap ensemble », emmené par Sandrine Guglielmino, qui avaient déposé un recours en annulation des élections municipales. « Le tribunal administratif a préféré tout balayé d’un revers de la main », peste Jean-Marc Occhirossi, élu d’opposition. Le groupe « Drap ensemble » n’en démord pas : « Il y a eu des manoeuvres altérant la sincérité du scrutin, comme de l’affichage sauvage. Une propagande trompeuse. De la diffamation pendant la campagne électorale. De l’intimidation et des injures ». Jean-Marc Occhirossi évoque aussi « l’inscription de faux électeurs ». L’opposition n’entend pas s’avouer battue et envisage «le pourvoi en appel en Conseil d’État où aucun doute ne subsiste quant au regard qui sera apporté à notre dossier ».
« Recours ou devrait-on dire acharnement »
Robert Nardelli, lui, boit du petitlait. Élu au premier tour avec 60, 63 % des suffrages, il se réjouit de la décision rendue sur ce recours et lance : « Recours, ou devrait-on dire acharnement : trois mémoires ont été déposés contre notre liste nous invectivant de tous les maux, demandant l’annulation pure et simple du scrutin. Et, cerise sur le gâteau, souhaitant que je sois rendu inéligible pendant 3 ans et condamné à 45 000 euros d’amende ! ». Pour lui, l’opposition a construit son dossier sur « fond de mensonges et de calomnies ». Il bat en brèche toutes les accusations, insistant : « La justice a parlé ». Robert Nardelli conclut : « Nous n’avons jamais cédé aux intimidations, ni aux menaces, ni aux insultes. Nous sommes engagés pour notre commune et très concernés par cet engagement civique et citoyen ».