Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

C’est dans la difficulté qu’on voit la différence

- JEAN-LUC CROZEL

Julien Einaudi le confesse : « Je n’imaginais pas au début de ma carrière, être chez Ortec. J’ai fait des études d’ingénieur et j’ai été à HEC. Et c’est sur le campus que j’ai créé une entreprise, Peopledoc, pour digitalise­r la gestion des ressources humaines et les documents qui s’y rattachent. J’ai ensuite cédé cette entreprise pour franchir le pas en , un peu par hasard. Il a fallu que je fasse mes preuves et c’est d’ailleurs pour cela que je suis allé jusqu’à pratiquer la soudure. » Dans ce groupe aixois spécialisé dans la maintenanc­e et les services à l’industrie cofondé par André Einaudi en , devenu au fil du temps un poids lourd internatio­nal de l’ingénierie et des travaux fort de   salariés dans  pays, son fils Julien a donc arpenté le terrain. En Angola à ses débuts, pour ensuite gravir les échelons au fil des missions. Discret et réputé efficace, adepte du « parler peu mais faire beaucoup », il est à présent à la tête de la branche environnem­ent d’Ortec.

« Nous sommes un groupe de services qui intervient dans des domaines diversifié­s, avec des activités essentiell­es, comme le nucléaire (…). Il faut être proche de ses équipes, dialoguer sans cesse pour nourrir une confiance et une solidarité internes. Nous devons dans le même temps être proches des clients qu’il faut accompagne­r. Cela suppose des valeurs, des offres de services nouvelles et de proximité, de l’innovation. »

Des principes devenus règle d’or durant le confinemen­t et toujours à l’oeuvre « Parce que c’est dans la difficulté que se voit la différence »,

martèle Julien Einaudi. Le slogan d’Ortec.

 ?? e (D.R.) ?? Julien Einaudi a gravi tous les échelons de l’entreprise familiale avant d’en devenir vice-président.
e (D.R.) Julien Einaudi a gravi tous les échelons de l’entreprise familiale avant d’en devenir vice-président.

Newspapers in French

Newspapers from France