« Sincèrement, je n’ai jamais douté »

Avez-vous été surpris par le faible écart entre les deux listes ? Ce qu’il faut, c’est gagner. On a fait beaucoup de choses, il faut finir et accompagner avec toutes ces réformes mises en place. Êtes-vous soulagé ? Sincèrement, je n’ai jamais douté. Ce n’est pas du soulagement, c’est comme ça. Les gens décident pour vous, il ne faut pas se tracasser, ça ne sert à rien. Si vous avez bien fait le travail... Ce n’est pas une fin en soi, ce ne sera pas mon dernier challenge. Je l’ai pris avec beaucoup de sérénité. On estime qu’on a fait le job. La campagne n’a pas été facile mais je n’ai jamais douté. Quelles ont été les différences avec la campagne de , durant laquelle vous étiez parti tôt ? La différence avec la dernière fois, c’est que j’avais fait campagne pratiquement dix-huit mois. Là, ça a été très très dense. En  jours, je dois vous avouer que c’était fatigant. Dans la voiture, jusqu’à quatre heures du mat’, c’était pas facile... Vos premiers mots ont été des mots d’apaisement... Il faut unir, c’est évident. J’aime les clubs professionnels. La preuve, c’est que le premier message que je reçois, c’est celui de Didier (Lacroix, président du Stade toulousain, NDLR). J’aime les clubs pro, j’ai des désaccords avec certaines personnes à la Ligue, oui, mais le plus important, c’est les clubs professionnels. Je veux leur dire mon soutien, que je serai à côté d’eux dans cette période difficile. Il faut se serrer les coudes, tant au niveau professionnel qu’amateur. L’unité sera mon credo pour cette mandature. Quel est votre priorité désormais ? La priorité, c’est de continuer les réformes mises en place. Il nous faut retrouver un XV de France qui gagne. La vitrine de notre Fédération, c’est les équipes nationales masculine et féminine. Il faut retrouver le chemin de la victoire pour inciter les gens, donner envie aux garçons et aux filles de pratiquer ce sport. Vous êtes élu dans un contexte tendu avec la Ligue. Comment allez-vous faire pour enfin vous entendre ? Les choses sont claires : ce n’est pas nous qui mettons la LNR au tribunal (allusion à une procédure engagée par la Ligue contre la fédération, NDLR).