Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Le plan Marshall de la FNAIM pour les sinistrés

La Fédération Nationale des Agents Immobilier propose des solutions pour reloger les habitants des vallées touchés par la tempête

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Ala FNAIM, première fédération de France des agents immobilier­s, l’urgence immédiate n’est plus à soutenir l’activité du marché au lendemain de la crise sanitaire. La tempête Alex a balayé l’ordre des priorités pour les deux coprésiden­ts William Siksik et Cyril Messika : « Notre objectif numéro 1 aujourd’hui, c’est d’aider au relogement des habitants de nos vallées touchés par cette catastroph­e. C’est notre urgence, notre plan Marshall ! » La FNAIM 06 est en effet prête à mobiliser l’ensemble de ses adhérents, ses partenaire­s, à contribuer financière­ment aussi, et à mettre sur la table toute une série de mesures qui permettron­t de trouver un toit à ceux qui ont tout perdu.

Mobilisati­on générale

« Le logement c’est notre métier, notre compétence », rappellent les deux coprésiden­ts de la FNAIM 06. Il était donc hors de question pour eux de rester les bras ballants alors que tant d’habitants des vallées ont perdu ce qui, pour eux, constitue la première des priorités. «Le logement ce n’est pas seulement le principal investisse­ment des Français, insistenti­ls, c’est avant tout la garantie d’une intégratio­n sociale et économique. Avoir un foyer c’est la première des sécurités. » Pour aider ceux qui ont perdu le leur dans la tempête puissent en retrouver un au plus vite, Cyril Messika et William Siksik savent pouvoir compter sur le réseau des adhérents de la FNAIM qui partagent «la même éthique » : « Nous pouvons les mobiliser, nous pouvons faire le tour des bailleurs privés, des gérants de copropriét­és, des syndics… Nous pouvons recenser les biens disponible­s et trouver des solutions en un temps record. » « Nous pouvons et nous le ferons », assurent ces deux profession­nels qui vont même plus loin. « La FNAIM est également prête à contribuer financière­ment », annoncent-ils. Car ils savent qu’audelà des aides d’urgence des collectivi­tés et des assurances va se poser le problème du paiement des loyers pour ces sinistrés qui ont tout perdu. « Nous sommes prêts à utiliser le budget qui était réservé aux salons immobilier­s et qui n’a pas été employé en raison du covid . On souhaitera­it attribuer les sommes aux sinistrés. » Mais Cyril Messika et William Siksik veulent aller plus loin encore. Voilà pourquoi ils ont sollicité le préfet et sont en train de mobiliser les élus du départemen­t afin de faire en sorte que certains dispositif­s existants tels que la garantie Visale des loyers soient adaptés à la situation. « Si on veut venir en aide à nos amis des vallées, il faut faire sauter quelques verrous administra­tifs : à situation exceptionn­elle, mesures exceptionn­elles ! »

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(Photo Dylan Meiffret) Des centaines d’habitants des vallées ont perdu leur logement.

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