Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
À Acropolis jusqu’à ce soir, le salon Food hotel tech sous le signe de l’espoir
« C’est le premier salon qui a lieu à Acropolis depuis la crise sanitaire », souligne une organisatrice du Food hotel tech. Pour ce deuxième rendez-vous des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration lancé en 2019, l’ambiance est un peu différente. « C’était important pour nous de conserver cet événement après l’annulation de l’édition de Paris en mars, livre Karen Serfaty, fondatrice du salon. Si on annule tout, comment les professionnels continuent de vivre ? Après la saison estivale, les salons sont primordiaux dans leur domaine. » Un protocole sanitaire a été établi au préalable avec la préfecture. Les allées sont plus larges, du gel hydroalcoolique et des masques sont disponibles partout. « Nous avons même douze hôtesses qui ne sont là que pour vérifier si les masques sont mis correctement », fait observer Karen Serfaty.
« L’ère du digital et du sans-contact »
Pour la fondatrice, le salon « est une opportunité de se retrouver après cette période compliquée. L’occasion de se reconnecter et de se rassurer. » Mais comment se reconnecter à l’heure du coronavirus ? « C’est au coeur du métier. Toute l’ère du digital et du sans-contact sont déjà dans les projets depuis des années », retrace Karen Serfaty. Ainsi, bientôt, dans les hôtels, un concierge virtuel accueillera les clients et pourra assurer les check-in et check-out. Dans les fast-foods, les bornes de commande se nettoieront automatiquement pour empêcher la transmission du virus entre deux clients. L’idée est d’aller plus loin que le click & collect et le paiement sans contact adoptés depuis la crise.
« Le monde du salon a du sens. Il propose des solutions pour le monde de demain. On se réinvente, on utilise les espaces d’une autre manière. C’est une manière d’être les premiers acteurs de cette guérison », s’exprime la fondatrice convaincue. Après le succès de la première édition l’an dernier et le maintien de celle-ci, Karen Serfaty souhaite s’implanter dans la région, « la deuxième la plus touristique après Paris ». Elle veut montrer son engagement auprès des professionnels et leur proposer des solutions d’avenir « parce qu’au final, on a tous envie et besoin d’être au contact des autres… tout en respectant les règles de sécurité. »