Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Retrouver l’étincelle
Peu emballante dimanche contre le Portugal (0-0), l’équipe de France défie la Croatie devant plusieurs milliers de supporters à Zagreb. En espérant un réveil de Griezmann et des attaquants
Un peu plus d’un mois s’est écoulé depuis que la France avait donné la leçon, à l’occasion de la 2e journée de la Ligue des Nations. C’était le 8 septembre au stade de France et les Bleus s’étaient imposés 4-2. Exactement comme en finale du Mondial en Russie !
Avec Modric cette fois
La nouvelle confrontation entre les champions du monde français et les finalistes croates de 2018 aura d’autant plus de saveur qu’elle se rejouera, ce soir, avec le Ballon d’or 2018 Luka Modric qui, en séchant le rassemblement de septembre, avait manqué aux siens à l’aller à Saint-Denis. «Luka Modric est un très grand joueur. L’équipe de Croatie est bien plus forte quand il est là, car il a une influence importante. C’est un leader technique et psychologique » reconnaît Didier Deschamps. Lequel espère également un match plus emballant que celui conclu sans but dimanche devant la solide défense portugaise. Pour parvenir à ce résultat, il lui faudra rallumer la flamme de son attaque, éteinte contre le Portugal dans le sillage d’Antoine Griezmann, leader offensif incapable de combiner correctement avec Kylian Mbappé. Au match aller, ‘‘Grizi’’ avait ouvert le score à la 43e contre les Croates. Deschamps aura besoin que le diesel Griezmann passe à la vitesse supérieure devant ces mêmes adversaires.
Deschamps : « Antoine, c’est buts et passes, ça parle »
« Je sais très bien où il est le mieux, le plus influent, c’est dans une position axiale. Il est dans un registre offensif avec cette capacité d’être considéré comme un milieu offensif par moments. En 81 sélections (82 après le Portugal, ndlr) c’est 32 buts, 21 passes décisives, ça parle. Je sais sa qualité et ce qu’il est capable de donner à l’équipe » a reconnu hier DD. A Zagreb, le sélectionneur pourrait être tenté de reconduire une partie de l’équipe qui a défié Cristiano Ronaldo dimanche, même si les joueurs du Bayern ont un match à jouer dès demain en club, et ceux du PSG dès vendredi. Car pour Deschamps, ce n’est pas « l’équilibre » qui a péché, ni la qualité des joueurs alignés, mais plutôt l’animation du jeu. « On peut toujours changer, mais je ne voyais pas de joueur en difficulté », a relevé le patron des champions du monde.