Un quart des ménages s’est appauvri selon l’Insee

Le confinement de la population mis en place entre le  mars et le  mai pour lutter contre la Covid- a entraîné l’appauvrissement d’un quart des ménages, d’autant plus fortement que leur niveau de vie était initialement bas, selon une enquête publiée par l’Insee hier. Si la chute de l’activité économique a entraîné une baisse globale du revenu disponible brut des ménages de , % au deuxième trimestre , les disparités sont fortes. Par catégories socioprofessionnelles, les artisans et les commerçants ont été les plus directement touchés par la chute de l’activité. Plus de la moitié des indépendants déclarent une dégradation de leur situation financière, devant les ouvriers ( % de ménages déclarant une perte de revenu). Quant au salariat, si le chômage technique ou partiel – un tiers des personnes en emploi en mai – a permis le maintien en emploi pour nombre de travailleurs, leur rémunération a baissé : sans être inférieur au Smic, le minimum garanti pendant le confinement correspondait à  % du salaire net. Pour les autres catégories, ces proportions se situent entre  % (pour les cadres et professions intellectuelles supérieures, qui incluent les professions libérales) et  % (pour les agriculteurs).