Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Kamel, l’homme qui enguirlande les palmiers
Il a ri Kamel, lorsqu’on lui a dit que des passants croyaient que l’habillage des palmiers de la Prom’ se faisait à l’aide de chaussettes lumineuses ! Explications du technicien éclairé, qui lui, compte exactement 501 palmiers, entre Carras et le cadran solaire de Raubacapeù : « C’est comme une ceinture de 2 mètres de circonférence entourant le tronc, positionnée sous le bouquet de palmes. Une fois que c’est attaché, on défait les brins pour les laisser pendre. Il y en a tous les 12 cm. »
La hauteur des ceintures varie selon celle des arbres : de 3 à 26 mètres. Sur chaque tronc, un fil tressé noir bloque les guirlandes aux deux extrémités pour éviter que les fils balancent. Cela permet aussi d’épouser la forme des palmiers pas toujours droits, parfois inclinés.
« Pour les palmes, éclairées elles aussi, même principe avec des guirlandes de 3 mètres. Grâce à des colliers, on fixe, puis on ouvre la guirlande courant le long de la palme. » Par palmier : 36 guirlandes, « soit 1 800 lampes led par arbre de 10 mètres. »
Depuis début novembre
Il maîtrise bien le sujet, Kamel Laarej, gérant de la société niçoise KL Lumières qu’il a créée récemment. Une entreprise de décoration lumineuse sur la voie publique, traitant avec la société Leblanc, mandataire du marché. « Je fais ce travail depuis dix ans, dont huit passés dans la société qui réalisait précédemment la décoration de Noël des palmiers. »
À l’aide de trois nacelles élévatrices et de cinq employés, Kamel s’occupe des palmiers du front de mer, à raison de quarante-cinq minutes chacun en moyenne, depuis le 3 novembre, pour un coup d’envoi la semaine prochaine. Comment ça marche ? « L’alimentation se fait par le haut, grâce à une boîte de dérivation, connectée au poteau équipé d’un coffret prévu pour tout ce qui est festif. En fait, on se raccorde à l’éclairage public. Tout s’allume à la nuit tombée, en même temps que les lampadaires… »