Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
VBSL : cette fois, c’est sûr, elles n’ont plus le choix !
Aucune victoire au compteur : les Laurentines, ce soir (19 heures à Pagnol, mais toujours à huis clos), face aux promues monégasques, vont donc tenter de donner un nouveau cap à leur saison
De Charybde en Scylla… Malgré les efforts déployés, les filles du président Rémond n’y arrivent toujours pas ! Et restent désespérément scotchées à la dernière place du classement. Avec aucun succès depuis le début de la saison, et aucun moyen, du coup, de pouvoir se rassurer. Même si, lors de leur dernière sortie de route à Calais, le week-end dernier, tout n’a pas été à jeter, dans la copie qui a été rendue. Loin de là ! Ce qui explique, d’ailleurs, que le moral des troupes ne soit pas aussi entamé que ce que l’on pouvait craindre, malgré un bilan objectivement famélique.
Dos au mur ?
« On a quand même eu un début de semaine un peu laborieux, nuance le coach, Pascal Drouot. Mais comment pouvait-il en être autrement, après la belle “droite” que l’on a prise samedi ? Maintenant, tout le monde a quand même su, depuis, se remobiliser. La qualité dans nos séances d’entraînement, en tout cas, me le laisse penser… »
Reste, cependant, que pour Kasic et ses partenaires, il y a urgence à intégrer ce qui, dans le Pas-de-calais, n’a pas fonctionné. « J’ai eu le temps de décortiquer nos stats. Et il est évident que l’on doit être plus performant dans certains secteurs de jeu, notamment sur nos ballons de contre-attaques. Mais pour autant, et avec le recul, on voit qu’on a été plutôt pas mal dans des domaines comme le service-réception, où l’on a totalisé 9 aces pour une seule faute. En dehors de la 3e manche, qui a été une vraie catastrophe, on a donc su, le reste du temps, se montrer au niveau… » Gagner un set, ici ou là, est loin de suffire, néanmoins, pour décoller au classement. Et les Laurentines vont avoir à se montrer bien plus régulières si elles veulent explorer des horizons moins anxiogènes. « Mais on travaille dur pour ça, poursuit Drouot. On a essayé de mettre des choses en place pour ce match contre Monaco. Et, en parallèle, tenté de corriger ce qui, jusqu’à présent, nous fait défaut… » L’homme, et même s’il y a péril au plan comptable, ne veut pas mettre plus de pression que nécessaire à son équipe. Mais la positionne, tout de même, face à ses responsabilités. «On s’apprête à jouer une formation qui, certes, vient tout juste de monter en élite, mais qui dispose d’un effectif homogène. Mais cela étant, on a besoin de ce déclic qui pourrait, enfin, et définitivement, nous libérer. Nous permettre d’entrevoir l’avenir différemment. Ça ne sera pas simple, bien sûr, mais avant une nouvelle coupure de deux semaines, gagner constituerait un vrai signal pour la suite ».
Tout est dit, donc, ou presque…