Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

« Montrer qu’on est toujours là »

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Privée d’organisati­on d’évènements sportifs, Azur Sport Organisati­on continue, malgré tout, de faire courir ses fidèles, au travers de challenges ludiques. Et connectés…

Obligée de trouver des parades à ce deuxième confinemen­t, l’associatio­n Azur Sport Organisati­on présidée par Pascal Thiriot ne cesse de se creuser la tête pour continuer à accompagne­r les coureurs en ces temps difficiles. « La première chose que j’ai souhaitée, c’est de montrer qu’on est toujours là, qu’on existe, qu’on pense à eux et qu’on travaille pour eux », raconte Pascal Thiriot, président D’ASO. « On essaie de maintenir les relations, en accord avec nos partenaire­s et les collectivi­tés. Étant donné qu’on ne peut pas les rassembler sur nos évènements, on a décidé de communique­r avec eux et de les faire bouger, surtout en cette période de confinemen­t, de leur mettre des challenges virtuels. »

Les idées ne manquent pas pour Pascal Thiriot et son équipe qui, malgré la situation, trouvent des idées ludiques pour de nombreux évènements sportifs. «Onafaitdes opérations dans le cadre du semi-marathon de Nice, qui aurait dû avoir lieu en octobre. Et on a fait la même chose sur la période de novembre, puisqu’il devait y avoir le marathon Nice-cannes. »

« D’excellents retours »

Une démarche peu évidente, mais qui semble aujourd’hui porter ses fruits. « On a plus de 4500 personnes qui se sont inscrites pour ce marathon connecté. On est satisfait puisqu’on a d’excellents retours. Les gens nous disent qu’on les fait bouger, qu’il y a que ça qui leur permet de se challenger. » Pour autant, Pascal Thiriot ne cache pas les difficulté­s vécues par son associatio­n.

« J’espère que ce n’est pas l’avenir de l’évènementi­el (rires). On n’a pu faire que deux compétitio­ns (la Prom’classic et le Cannes Urban Trail, ndlr) cette année, au mois de janvier. Quant à l’avenir, difficile de se projeter pour ASO… »

« On n’a pas de boule de cristal, poursuit-il,

mais tous les grands organisate­urs se fixent un objectif de reprise pour le deuxième semestre de l’année prochaine. On espère redémarrer, en s’adaptant aux contrainte­s, à l’horizon du premier week-end d’avril, avec le marathon internatio­nal du Golfe de Saint-tropez. »

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(Photo YD) Pascal Thiriot.

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