Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Plus de vert au Grandarénas
Le maire a présenté, hier, un nouveau plan d’aménagement de ce secteur clé de l’ouest. Un tournant porté par un nouvel architecte qui va cultiver et multiplier terres et verdure
Nous marquons l’acte 2 du développement du Grand-arénas », a annoncé, hier, Christian Estrosi. Ce projet, au coeur de l’opération d’intérêt national (OIN), initié en 2008 « devrait s’achever d’ici cinq ou six ans », a ajouté le maire. La philosophie reste inchangée : à Nice-ouest, à proximité de l’aéroport et « d’un des plus grands pôles d’échanges multimodaux d’europe », le Grand-arénas renforcera sa destination de quartier d’affaires par des bureaux (une capacité d’accueil nouvelle de 20 000 emplois), 2 000 logements (notamment des résidences seniors et étudiantes), des commerces et des équipements publics.
Ecopark : début des travaux en
Et ça avance, assure la municipalité : « Un premier bâtiment tertiaire, le Connexio, a été livré en 2019. Trois autres (totalisant 82 079 m²) seront bientôt achevés : l’unity (livraison 1er trimestre 2021), l’air Promenade (livraison 2022) et l’avant-scène (livraison 2023). Les premiers travaux d’espaces publics commenceront en 2021. Notamment l’écoparc situé à l’emplacement de l’ex-avenue Lindbergh. »
Pourtant, le projet prend un tournant, un nouveau souffle, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe de maîtrise d’oeuvre urbaine et paysagère : l’agence Leclercq associés. (Image de synthèse Ville de Nice)
Main verte
Si le début de l’histoire s’est écrit avec l’architecte Josep Lluis Mateo, qui a dessiné les contours et le maillage du Grand-arénas, c’est François Leclercq qui reprend la main pour neuf ans au terme d’un concours. Et il a la main verte.
Lui, qui travaille notamment sur l’extension d’euroméditerranée à Marseille ou sur le plan stratégique du quartier d’affaires de La Défense à Paris, ne jure que par le vert. Il a prévu de « faire passer le pourcentage de pleine terre d au Grand-arénas de « 4 hectares aujourd’hui à 17 demain » ,làoùsonprédécesseur ne proposait que 10 hectares de verdure. Il imagine « une ville nature, active et connectée avec des modes de déplacements doux, des toits plantés, des balcons XXL, des rez-de chaussées écolos, des jardins et des promenades. » Il veut transformer « une zone marquée par l’asphalte en une ville nature ».
« La débétonnisation a commencé », se réjouit Christian Estrosi.