Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Catastroph­e naturelle :

Un nouvel arrêté a été publié au Journal officiel : les sinistrés des communes frappées par Alex ou des intempérie­s de 2019 doivent saisir leur assurance jusqu’au 13 décembre

- Dossier : Valérie ALLASIA

Deux mois jour pour jour après la tempête Alex, dixneuf nouvelles communes des Alpes-maritimes viennent d’être classées en état de catastroph­e naturelle.

L’arrêté interminis­tériel du 23 novembre a été publié au Journal officiel du 3 décembre.

Cet arrêté ne concerne pas seulement les suites de la catastroph­e des 2 et 3 octobre derniers : certaines de ces villes et villages y figurent au titre d’intempérie­s plus anciennes d’un an.

Ces dernières remontent à fin octobre, novembre et décembre 2019 (voir l’infographi­e ci-contre).

Les victimes des sinistres survenus pendant les périodes figurant à ce dernier arrêté ont jusqu’au 13 décembre pour déclarer et transmettr­e un état estimatif des pertes à leurs compagnies d’assurances.

D’antibes au petit village du Mas, dans l’estéron

L’arrêté du 3 décembre concerne en majeure partie des dégâts récents consécutif­s à la tempête Alex. Il est justifié par des motifs variés :

- Submersion marine pour Antibes. - Mouvements de terrain pour Tournefort, Clans, Malaussène, Marie, Villars-sur-var, Roquebilli­ère, Saint-martin-vésubie. - Inondation­s et coulées de boues pour Caille, Carros, Escragnoll­es, Gars et Le Mas.

Des dégâts postérieur­s à l’arrêté signé par Emmanuel Macron

Ces 19 communes rejoignent la liste des cinquante-cinq qui, quelques jours après la tempête Alex, avaient été classées « catastroph­e naturelle ». L’arrêté avait été signé le 7 octobre à Tende par le président Emmanuel Macron lui-même, lors de sa venue dans les vallées sinistrées. À la liste initiale transmise au préfet par Charles-ange Ginésy, président du conseil départemen­tal, avaient alors été intégrées seize nouvelles communes.

Le président de la Métropole, Christian Estrosi ayant insisté sur la nécessité de prendre en compte tous les secteurs sinistrés au-delà des trois vallées de la Vésubie, de la Tinée et de la Roya.

En cette occasion enfin, le chef de l’état avait annoncé qu’il déclenchai­t le fond Barnier.

Cette mesure permet de garantir la prise en charge d’indemnisat­ions qui pourraient ne pas être retenues par les compagnies d’assurances : « Pour les maisons à reconstrui­re, on va accompagne­r jusqu’à 80 % du coût » avait-il déclaré.

Doublement classées

Certaines des 55 communes figurent dans le nouvel arrêté, mais pour d’autres motifs de sinistres. C’est par exemple le cas de Roquebilli­ère, très lourdement impactée, et qui avait d’abord été répertorié­e au titre des inondation­s. Son maire, Gérard Manfredi, a demandé que les glissement­s de terrain survenus après le 7 octobre soient pris en considérat­ion : «Les murs s’effondrent, les glissement­s se multiplien­t, les canaux d’irrigation sont aussi touchés » a-t-il déploré. vallasia@nicematin.fr

Et aussi par arrêté interminis­tériel paru au journal officiel en date du  décembre 

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