Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Monaco rend hommage à Valéry Giscard d’estaing

- CEDRIC VERANY cverany@monacomati­n.mc

Il a fait partie de cette génération d’hommes qui ont fait du service à la nation, le coeur de leur vie », s’est souvenu l’ambassadeu­r de France, Laurent Stefanini, en prenant la parole hier matin pour un hommage au président Valéry Giscard d’estaing, disparu le 2 décembre dernier. Autour du prince Albert II, les plus hautes autorités de l’état étaient réunies à la Maison de France alors que, dans le pays voisin, une journée de deuil national était respectée en souvenir du Président à la tête du pays entre 1974 et 1981. « N’oublions pas ce grand serviteur de l’état qui a fait du progrès humain et de la liberté, le fil conducteur de son existence », a souligné Laurent Stefanini, rappelant que le mandat de Valéry Giscard d’estaing fut l’occasion de nombreux progrès dans l’évolution de la société française. « Cet héritage ne sera pas oublié et perdurera. »

Présent pour l’hommage, l’ancien chef de cabinet du souverain, Jean-luc Allavena, a bien connu Valéry Giscard d’estaing, notamment lorsqu’il a assuré la présidence, au début des années , de la Frenchamer­ican Foundation créée par VGE au cours de son septennat.

« Ce que je retiens de lui, c’est une intelligen­ce supérieure avec une pensée toujours très précise et articulée, une réelle vision de l’évolution de notre société et du monde avec beaucoup de hauteur de vue, un grand sens géopolitiq­ue et un très fin sens de l’humour », confie-t-il depuis son bureau où il conserve une photo prise aux côtés du président Giscard d’estaing au milieu de ses portraits de famille.

En , Jean-luc Allevena est aussi l’artisan d’une audience entre l’ancien président et le souverain. VGE avait apprécié les orientatio­ns du prince Albert II dans son discours d’avènement.

En villégiatu­re dans la région, il était venu à sa rencontre.

Un lien avec les États-unis, une envie de moderniser leur pays, un âge similaire au moment de leur prise de pouvoir… les deux hommes avaient pu échanger sur leurs points communs.

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(Photo Jean-françois Ottonello) Le recueillem­ent à la Maison de France hier midi.

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