Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

« Je ne me mets pas de pression »

Star de la natation française et principale tête d’affiche de ces championna­ts de France, Florent Manaudou prépare les Jeux de Tokyo et son rêve d’un second sacre olympique. Rencontre

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Un retour aux sources. Champion olympique du  mètres nage libre en , double médaillé d’argent olympique en  ou encore quatre fois champion du Monde, sur  mètres NL, sur  mètres papillon et à deux reprises sur le relais X mètres NL, Florent Manaudou s’était mis au sec en  après les JO de Rio. Une sortie des bassins pour aller mouiller un autre maillot, celui du Pays-d’aix Université Handball. Une parenthèse avant de se remettre à l’eau. De replonger, pour tenter de décrocher des médailles à Tokyo en , puis à Paris en . Oui, Florent Manaudou est de retour. De retour dans les bassins. Et cette semaine dans celui de Saint-raphaël. Dans ce centre Alain-chateignie­r, où il a décroché, voici treize ans déjà, son premier titre de champion de France chez les cadets.

Florent, vous avez déclaré que vous commenceri­ez à penser aux Jeux de Tokyo juste avant les championna­ts de France de décembre. Nous y sommes. Vous entrez dans la dernière ligne droite cette semaine ?

Sur quelles distances vous alignez-vous à Saint-raphaël et aux Jeux ? long. Le fait de retrouver Marseille (il est licencié et s’entraîne au Cercle des nageurs de Marseille), la mer et les copains, pour l’équilibre nerveux, c’est important.

Que vous inspirent ces championna­ts de France ?

Un sentiment agréable. C’est la première compétitio­n en grand bain depuis le Covid. Et ça fait plus de quatre ans que je n’ai pas participé à cette compétitio­n (ses derniers championna­ts de France en grand bassin remontent à , avec un titre sur  mètres NL). Je vais retrouver des visages, des entraîneur­s que je n’ai pas vus depuis longtemps. La dernière fois et, à la réflexion, seule fois que j’ai nagé dans ce bassin de Saint-raphaël, c’est en . C’est donc, treize ans après, un retour sur le lieu de mes premiers championna­ts de France nage libre en  dans le Var).

Aujourd’hui vous êtes de nouveau nageur à temps plein et avec le statut de star de la natation française. C’est une pression ?

Absolument pas. Je suis revenu pour m’amuser. Si je fais des perf’, c’est bien mais je ne me mets pas de pression. Et si je peux donner des conseils aux jeunes, c’est encore mieux.

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