Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
L’école Saint-barthélémy parée contre la Covid
L’école-collège-lycée catholique privé de Nice nord a fait installer un film de protection antibactérien créé par Clean Zone Protect. Une innovation primée au salon Food Tech Hotel
Avec l’épidémie de coronavirus, les établissements recevant du public ont dû redoubler d’effort sur le nettoyage. Des surfaces, mais aussi des poignées qui sont désinfectées plusieurs fois par jour. Pour faciliter la tâche des agents d’entretien, certaines entreprises, commerces et écoles ont fait appel à Clean Zone Protect.
Cette entreprise lyonnaise fabrique des films plastiques et un liquide à base d’ions d’argent et d’atomes d’azote. Deux microparticules qui permettent de désintégrer les bactéries, microbes et coronavirus. Selon elle, ces revêtements les diminueraient de 99,9 %, 24/24 heures et 7/7 jours, pour une durée de quatre à cinq ans. Sans irriter la peau.
Une technologie primée en octobre, au salon Food Tech Hotel de Nice. Et qui a été installée dans l’école, le collège et le lycée privés catholiques Saint-barthélémy. Les premiers de la région Paca. « Avec cette protection, on n’a plus besoin de désinfecter », résume, sur place, Fabien Alazard, coordinateur technique de l’agence régionale Clean Zone Protect. Et parent d’élève.
« Mais ça n’enlève pas les gestes barrières », prévient la chef d’établissement, Nathalie Jeannelle.
« Diminuer la charge de travail »
La directrice de Saint-barthélémy a déboursé 1 000 euros pour filmer une trentaine de zones contacts, notamment les poignées et interrupteurs au niveau des entrées des établissements. Ainsi que l’écran tactile de la cafétéria du lycée, utilisé « tous les jours, par quatre à cinq personnes, tout au long du service ».
« On ne peut pas tout protéger, estime-t-elle. Mais c’est un produit abordable qui a le mérite d’exister. C’est bien qu’on puisse en faire bénéficier toutes les personnes. Ça permettra aussi de diminuer la charge de travail sur le ménage. Avec l’épidémie, on a pris deux personnes supplémentaires pour s’assurer que l’établissement est désinfecté au moins deux fois par jour. »
Leurs postes seront conservés pour l’instant. « On est en pleine adaptation. »