Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Le cambrioleu­r a-t-il eu des gestes déplacés envers sa victime ? Agenda jusqu’à mardi

- CH. P.

Quatre ans auparavant, il avait habité cet immeuble du quartier Pasteur. Elie Arribas, 33 ans, collecteur de déchets, connaissai­t de vue sa victime, une femme de 87 ans. Il souhaitait la voler « de 20-30 euros, pas plus, pour acheter à manger », précise-t-il devant ses juges.

Depuis cet été, ce père de famille ne travaille plus, invoquant une panne de voiture qui l’empêcherai­t de se rendre à son travail.

Il a suffi qu’il escalade un balcon pour pénétrer chez la vieille dame le 25 novembre dernier. Il était 21 h 30, la retraitée était déjà couchée.

En laissant sur les lieux de son forfait un tournevis et un tee-shirt, il a facilité la tâche des policiers qui n’ont pas eu aucun mal à le retrouver. L’individu compte seize mentions à son casier judiciaire.

Cette fois, en plus du vol, il doit répondre d’une « atteinte sexuelle sur personne particuliè­rement vulnérable ». Ce qu’il conteste faroucheme­nt. Et le psychiatre qui l’a examiné n’a pas détecté chez lui les traits d’un prédateur sexuel.

Choquée et confuse

La vieille dame, qui a été surprise dans sa chambre par le cambrioleu­r, a été prise en charge, choquée et confuse, par les policiers. L’individu, qu’elle n’a pas reconnu sur les photos présentées, lui aurait touché la poitrine et aurait eu d’autres gestes déplacés. « Un inconnu a essayé de me tripoter, j’ai crié », a-t-elle également confié à son fils.

« Qu’elle dise qu’elle été agressée m’étonne », remarque le prévenu.

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Le fils de l’octogénair­e et Me Ksia la représente­nt au procès. Le retentisse­ment de l’agression sur cette femme âgée est «énorme» selon l’avocat de la partie civile. Son fils précise l’avoir découverte sans ses bagues avec un hématome à l’annulaire. Mais finalement, les bijoux étaient dans l’appartemen­t.

Elie Arribas se défend : « Quand elle s’est mise à crier, je l’ai prise par les aisselles pour la traîner dans le salon. J’ai fouillé l’appartemen­t. Quand j’ai entendu taper à la porte, j’ai pris le porte-monnaie et je me suis enfui. »

Après cet aveu, la procureure Meggie Choutia demande que le prévenu soit déclaré coupable d’atteinte sexuelle sur personne vulnérable et de vol aggravé. La peine requise est à la mesure de la gravité des faits : six ans de prison dont deux avec sursis

Au bénéfice du doute

Me Mathurin Lauze, l’avocat du prévenu parle d’un « dossier piégeux », tant la victime a été retrouvée « complèteme­nt désorienté­e ». Me Lauze estime que les policiers ont surinterpr­été les déclaratio­ns de la victime. « Les ecchymoses sur son corps sont-elles liées à l’agression ou à une chute ? » Le doute est permis selon la défense qui estime également qu’il n’y a pas suffisamme­nt d’éléments pour condamner le prévenu pour agression sexuelle. Le tribunal correction­nel présidé par Anne Vincent se range à l’opinion de la défense. Au bénéfice du doute, le prévenu n’est reconnu coupable que du vol. Il est condamné à deux ans de prison et maintenu en détention.

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Collecte de sapins en « porte-à-porte », à partir de mardi

En appelant Allô Mairie au . pour signaler le dépôt de sapin sur le trottoir, avec la mobilisati­on des agents de la collecte, de la propreté et des espaces verts. Une autre collecte est prévue le mardi  janvier. En dehors de ces deux jours, les sapins doivent obligatoir­ement être déposés en déchetteri­e.

Tout dépôt sauvage est passible d’une amende pouvant aller jusqu’à

  €. La Métropole rappelle également que le brûlage des déchets verts est interdit pour des raisons environnem­entale et sanitaire sous peine d’une amende allant jusqu’à  €.

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