Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
En cette année
Bonaparte pleure Jeannette Rous Les maisons Gault vides de leur créateur
2020. Une date gravée en noir au coeur de la rue Bonaparte à : Jeannette Rous, 79 ans, meurt, intoxiquée dans sa laverie-blanchisserie « Lav’blanc », où un début d’incendie s’est déclaré. Alertés peu avant 8 heures pour un dégagement de fumée, les sapeurs-pompiers arrivent sur place et trouve le corps de la gérante à terre. Elle ne peut être réanimée. A côté d’elle, sa chienne Minnie elle aussi a rendu l’âme. D’après l’enquête, le feu aurait pris sur un sèche-linge. Dans le quartier, c’est la stupeur, mêlée d’un chagrin immense. Domenico, voisin devenu ami, le patron de Lucien chausseur, Joanna, une riveraine... pleurent cette « belle personne, une grande dame ». Belle et propre au sens total du terme. Les plus prestigieux hôtels n’avaient confiance qu’en Jeannette pour leurs nappes et leurs draps. Une vraie perfectionniste pour un coeur en or. Elle faisait aussi des petits travaux pour les riverains et ne voulait jamais être payée. Sauf en (DR) amitié... Aimant la bonne chère, rigolote, Jeannette avait deux péchés mignons : le poisson et le... rock. Là-haut, là où les âmes lavent plus blanc que blanc, ça doit bien taper sur les tambours...
Ses miniatures avaient fait de lui une vedette. Cet été, en
l’âme de Jean-pierre Gault a quitté les célèbres petites maisons connues dans le monde entier. Il avait 80 ans. Artiste peintre, sculpteur, plasticien, président de l’association des artistes de
dont il était originaire, il laisse le souvenir d’un homme cultivé, au franc-parler et surtout, très attaché à sa commune, où il possédait un atelier à Marina-baie-desanges.
C’est avec son frère, Dominique, qu’il façonne les petites maisons provençales en céramique, dont la perfection raffinée traverse les frontières de la Côte d’azur et même de la France. Le concept de ces demeures minuscules voit le jour en 1983. Le succès est immédiat. Et tellement mérité...