À qui appartient la chapelle St-sauveur ?

C’est la triste histoire d’une chapelle abandonnée qui se trouve non loin de la très fréquentée RM 6202, à la hauteur du tennis club des Combes. Juste au-dessus de l’angle formé par le chemin de Saint-sauveur et de la RM 514 qui rejoint le quartier des « Cappan » et au-delà le village de Colomars. Depuis plusieurs années, deux ardents défenseurs mènent la lutte afin de déterminer qui, du diocèse ou de la Ville de Nice, doit assumer la paternité de l’édifice. Depuis 2001, Denise Canestrierbasso multiplie les démarches, rejointe par Pascal Dubreuil, président du comité de défense du quartier des « Cappan ». Après de nombreux courriers et réunions, l’affaire est au point mort. Pourtant, le temps presse car la petite chapelle se bat contre le temps, les éléments et ses forces commencent à manquer.

Courriers contradictoires en 2017 et 2019

Cerné de toutes parts par la végétation qui l’envahit, par la pluie qui commence à y pénétrer, cet édifice sacré déjà réhabilité en 1909 a besoin de secours d’urgence.

Le 18 février 2009, on trouve pourtant trace d’une délibération du conseil d’administration de l’association diocésaine qui accepte, à l’unanimité, de donner délégation de maîtrise d’ouvrage à Michel Calvani, président de l’association « Les Amis de l’oratoire » afin de remettre la chapelle en état. Une visite est organisée le 7 février 2012 avec Joseph Calza, alors adjoint au maire de Nice, Jeanmarc Giaume conseiller municipal en charge du Patrimoine, Didier Torrès, économe adjoint du

diocèse, et Michel Calvani. À ce moment-là, Denise Canestrierbasso et Pascal Dubreuil pensent toucher au but.

Mais deux courriers vont doucher leurs espoirs. Le premier, daté du 28 février 2017, émane du diocèse. Il est signé par Didier Torres qui annonce que la chapelle Saint-sauveur appartient à la Ville de Nice.

Le second date du 8 mars 2019, et c’est alors Jean-marc Giaume qui le signe pour la municipalité, et assure que la chapelle est la propriété de l’association diocésaine de Nice.

Aujourd’hui, la question est toujours en suspens : à qui appartient la chapelle Saint-sauveur ?

(Photo G. R.) La chapelle est aujourd’hui entourée de végétation et prend l’eau lorsqu’il pleut.