Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Après Governator­i, La France insoumise rejoindra-t-elle le reste de la gauche ?

- L. B. lbruyas@nicematin.fr

« Je ne suis pas un adepte de la politique des tartes à la crème qu’on s’envoie à la figure. Je privilégie le fond, les idées. Les querelles d’ego et compagnie, ça ne m’intéresse pas. »

C’est posé : au lendemain du pschitt-pschitt de Jean-marc Governator­i (co-président de Cap Ecologie) qui a annoncé samedi qu’il partait en solo alors qu’il devait incarner la figure azuréenne d’un rassemblem­ent obtenu de haute lutte entre les représenta­nts du Pôle écologiste et de partis de gauche (PS, PCF, Génération·s), le patron régional de cette union, Jean-laurent Felizia, « ne souhaite pas commenter ». Sinon dire : « Cette défection n’entrave en rien le rassemblem­ent. Nous sommes en ordre de marche pour prendre la Région. » Cette union pourrait-elle s’élargir en accueillan­t La France insoumise (LFI), mise au ban des « négos » sur les instructio­ns strictes de Governator­i désormais partant ?

« Je ne suis pas sectaire »

« La porte reste ouverte », affirme Jean-laurent Felizia, sans préciser si un rapprochem­ent est en court. « Nous ne sommes pas sectaires, mais le timing risque d’être serré [étant donné que] nous devons déposer les listes le 17 mai. »

Contactée ce week-end, la « patronne » régionale des mélenchonn­istes, Marina Mesure, n’a pas donné suite à nos demandes d’interview.

Pas de quoi froisser Felizia, qui estime : « Les bougons pourront toujours dire qu’on aurait pu faire plus, plus, plus. Moi je dis que ça fait très longtemps qu’on n’avait pas réunir à ce niveau-là à gauche. il nous reste à entrer en campagne en sortant de la politique politicien­ne. »

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