Ursea : « Fier des joueurs »

■   (  ) : « Perdre Schneiderlin était une difficulté à surmonter avant l’expulsion, on sait qu’on vivra une saison difficile comme ça jusqu’à la fin. On peut s’attendre encore à ce genre de surprises sur les deux dernières journées. Mais les joueurs ont fait le nécessaire pour renverser le match. Brest est une équipe qui met beaucoup de densité côté ballon, il fallait utiliser la largeur. On s’est créé des occasions en fixant un côté pour renverser le jeu et libérer le talent de Youcef (Atal), Rony ou Hassane (Kamara). C’est l’une des clés du match. On a toujours l’intention de performer, ce n’est pas une question de mauvaise volonté quand on n’y parvient pas. La réponse de l’équipe me fait plaisir. On aurait pu lâcher à dix contre onze, mais l’équipe a continué de jouer. Ça me fait énormément plaisir. Je suis vraiment fier des joueurs, un peu moins des buts encaissés sur les points forts de notre adversaire, alors qu’on les connaissait. Les entrants ont aussi amené des choses. C’est une saison moyenne de notre part, mais je suis quasi-convaincu qu’elle servira pour la suite. »

■  ’ (  ) : «Onavu une équipe de Brest faible défensivement, ce n’est pas nouveau. On a senti des garçons fébriles dans les attitudes, on est loin du compte. Aujourd’hui, ça nous a sauté à la figure face à une équipe talentueuse mais réduite à dix. On ne sait pas tirer avantage de ce genre de choses. On serait bien reparti avec au moins un point en marquant deux buts. Mais derrière, ce n’est pas assez pour rester en Ligue 1. Notre base défensive est trop faible. On rate une occasion de sortir du bas de tableau, c’est gâché. Parce qu’on ne sait pas aller au bout des choses, on manque de caractère derrière. »

■  - (  ) : « Je suis fier de mon match, trois passes décisives ce n’est pas rien. Je connais mes qualités, je savais que je pouvais passer en percussion sur le troisième but. On a continué de jouer à dix, de créer des décalages, on a eu ce supplément d’âme pour d’abord aller chercher le nul, puis la victoire.»

Le coach peut avoir le sourire.

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