« Beaucoup plus dur de trouver un boulot »

L’appréhension est sur toutes les lèvres. Qui dit rentrée dit emménagement, achat d’équipements, souscription à un abonnement de transport, règlement de frais universitaires… Une note qui s’allonge et qui s’alourdit d’année en année pour les étudiants.

« Dès septembre, je n’aurai plus vraiment d’entrée d’argent fixe suffisante pour me sentir en sécurité », s’inquiète Chloé, étudiante en deuxième année de droit à Nice. Si je trouve un logement correct, ce qu’il me reste pour vivre va être beaucoup moins élevé que l’année dernière ». Margot, étudiante en première année de mathématiques à la chance de pouvoir rester chez ses parents. Seulement, «lacalculatrice qu’il me faut est à  euros et les manuels sont aussi assez chers. En plus, je vais devoir investir dans un bon ordinateur ou une bonne tablette. »

Une rude concurrence Pour ne pas être dans le rouge, beaucoup pensent à trouver un job étudiant, les week-ends. Cet été, Chloé était en contrat saisonnier au centre de vaccination. Mais pour la rentrée, «je pense essayer de trouver autre chose car j’aimerais assister à tous mes cours », précise-t-elle. Seulement, la crise semble avoir réduit les offres et augmenté la demande. « C’est beaucoup plus dur de trouver du travail depuis le Covid- car les entreprises vont plus prendre des personnes à temps plein. En plus, il n’y a pas assez de place pour tous les jeunes qui veulent travailler pour financer leur vie étudiante », conclut, désabusée, Margot.