Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
« Le nombre de personnes aidées par le Secours populaire a quasiment triplé »
La Fédération des Alpes-maritimes du Secours populaire tenait hier son congrès départemental au Centre universitaire méditerranéen de Nice. Rencontre avec son secrétaire général départemental.
Quel est le but de ce congrès ? Il se tient tous les deux ans. C’est un moment fort de la vie de l’association. On renouvelle les instances, le comité départemental. C’est aussi le moment de faire le bilan des deux années écoulées. Et là, c’est un congrès post-tempête Alex, et post-crise sanitaire.
L’occasion de se retrouver ?
Il fallait que les bénévoles aient une vision globale de notre action. Nous avons été très impliqués, très présents dans la tempête Alex. Nous avons fait venir à ce congrès tous les gens qu’on n’a pas pu rencontrer pendant deux ans. Des bénévoles sont descendus de Tende exprès. Nous avons aussi fait un live avec les sinistrés des inondations de Belgique.
Là, tous ensemble, on a une vue à degrés de l’action du Secours populaire. Cela leur permet de voir qu’ils ne sont pas seuls, mais qu’on est une grande association, qu’on a des projets. Un moment de partage pour se poser et lever la tête du guidon.
La tempête Alex n’a-t-elle pas détourné le Secours populaire de ses autres actions ? D’aucune façon. Nous n’avons jamais fait autant de vacances, dix-sept séjours au total, mais aussi des ateliers de lutte contre la fracture numérique, et plein d’autres actions. La force du Secours populaire est d’être généraliste et de disposer de bénévoles sur tous les sujets.
Quel est le niveau de précarité dans les Alpes-maritimes avec cette crise de la Covid ? Un chiffre résume la situation : nous sommes passés de
personnes aidées à personnes aidées, chiffre de début d’année. Nous rencontrons de grosses tensions sur nos antennes, des gens qui cherchent de l’aide. En France, nous connaissons le pass sanitaire. Nous n’avons malheureusement pas le pass pour l’emploi.