« On ne parle pas tellement d’élections dans le bureau de vote »

Claude Mercanti a fait un premier passage dans l’équipe municipale en . Puis est revenu en , pour ne plus la quitter. Premier adjoint d’angelin Buerch au moment de son décès, il a été choisi par le conseil municipal pour assurer l’intérim. Mais aussi pour terminer le mandat, ce qui devra être confirmé après le scrutin.

Ça représente quoi, cette journée ?

Elle est un peu difficile. J’ai fait tout mon parcours avec l’ancien maire. Depuis le décès, entre l’enterrement et les élections, on revoit beaucoup de gens. Ça fait remonter beaucoup de souvenirs des journées comme ça. Finalement, on ne parle pas tellement d’élections dans le bureau de vote.

Y a-t-il eu campagne ?

Absolument pas, on n’a même pas envoyé un papier aux électeurs. On suit le tracé d’angelin Buerch, on veut continuer dans cette optique. Les quatre candidats sont tous des jeunes, c’est bien, ils vont prendre le relais.

Le fait qu’il y ait son fils ne fausse-t-il pas la donne ?

Peut-être un peu. Et encore, je ne sais pas. Son père me disait tout le temps que si son fils se présentait, il serait content. Moi, je n’ai pris aucun parti, je les connais tous. Ce n’est pas comme certaines élections.

Comment les gens ont vécu la disparition d’angelin Buerch ?

Ça a été difficile. La veille de son décès, on a encore fait une réunion de trois heures. Le lendemain, son fils m’a appelé, je n’y croyais pas. Dans les jours qui ont suivi, tous les souvenirs remontaient, en ouvrant les dossiers. C’est pour ça que je voulais arrêter, mais tous les conseillers m’ont demandé de finir au moins ce mandat. Je fais ces quatre ans pour finir les projets en cours, après, c’est terminé.

N’avez-vous pas la pression de prendre le relais ? Il arrivait notamment à exister avec les grandes figures politiques…

Non. Il habitait à Cagnes-surmer et à la fin, il ne montait qu’une fois par semaine. Toutes les affaires courantes, je les faisais moi. Mon but n’est pas d’aller négocier avec les politiques. Mon but, c’est qu’ils m’aident pour ce que j’ai à faire. Je n’ai pas besoin de tout ça.