Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Le BTP favorable, mais vigilant
L’annonce du président Macron est plutôt bien accueillie par le secteur du bâtiment. «Le futur contrat d’engagement jeune (CEJ) est perçu comme le prolongement du dispositif Un jeune, Une solution, déjà opérationnel et qui apporte pas mal de satisfactions comme soutien à l’alternance. Avec ce contrat d’engagement, le gouvernement propose d’aller chercher des jeunes en situation de décrochage, sans aucun diplôme. En d’autres termes : en dehors des clous. Une population parmi laquelle le BTP et les travaux publics trouveront sans aucun doute des collaborateurs. A priori, on n’a donc pas de raison de critiquer ce nouveau dispositif », déclare-t-on à la Fédération du BTP du Var.
Des points de vigilance
Dans la foulée, on précise néanmoins que le secteur restera vigilant sur certains points. « On sera attentif à ce que les parcours de formation proposés aux jeunes correspondent aux besoins des entreprises du secteur. Et puis, partant du principe que le public auquel s’adresse ce contrat d’engagement jeune demande une attention plus grande, il faudra s’assurer que les référents de Pôle emploi ou des Missions locales aient un nombre raisonnable de personnes à s’occuper si on veut un suivi efficace », confiet-on dans l’entourage du président Jean-jacques Castillon.
La Fédération du BTP du Var fait cependant remarquer que « le secteur ne pourra pas à lui seul absorber le public ciblé par le contrat d’engagement ». Et d’expliquer que « les métiers du BTP et des travaux publics deviennent de plus en plus exigeants en matière de compétences, de technicité ».