Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
À Saint-paul-de-vence, Richard Sahel déroule sa galerie de portraits
Tout Saint-paul-de-vence vibre au travers de l’objectif du photographe Richard Sahel. Normal, il connaît bien son village. Lui qui s’y est installé il y a 40 ans. Des policiers, un pharmacien, des politiciens, des commerçants, des artistes, des figures incontournables et des anonymes. Cela pourrait être vous, nous.
Des portraits pris un peu au hasard. Ceux d’un voisin, d’une connaissance, une gueule, une figure, un nom, une famille, bref, une véritable chronique villageoise.
Quarante-cinq portraits
L’exposition de photos « Nous nous sommes tant aimés », qu’il présente à l’espace Verdet, met en lumière quarante-cinq portraits issus d’une collection de 85 clichés. « L’exposition livre toute l’essence de notre village, son humanité, une humanité qui fait toute sa beauté », déclarait l’adjointe au maire Catherine Houzet, lors de l’inauguration de l’exposition.
« La personnalité de chacun constitue un village »
D’où vient l’idée ? En 2006, dans le cadre du Sept off festival de la photographie méditerranéenne, le photographe réalise une série de portraits de Saint-paulois. Les photos sont prises lors de manifestations diverses, de fêtes traditionnelles, de cérémonies, etc. Il perpétue l’idée pour en faire, aujourd’hui, une chronique villageoise particulièrement aiguisée. Pour cette nouvelle exposition, le photographe a donc voulu que le cadre, le cadrage et les conditions de prise de vue soient identiques : « La personnalité de chacun peut ainsi s’exprimer car, après tout, c’est aussi ce qui constitue un village : des personnalités multiples, des univers différents qui, ensemble, créent une harmonie. »
« L’image fige le présent et perpétue le souvenir », conclut-il.
Savoir +
Nous nous sommes tant aimés à l’espace Verdet jusqu’au vendredi 27 novembre. Entrée libre, du mardi au samedi de 10 à 13 heures et de 14 à 18 heures.