Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Rien de nouveau dans les Alpes-maritimes

- F. L.

Jean-rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (SNALC), revient sur l’état des lieux à la rentrée, en lien avec la progressio­n de l’épidémie. « La principale mesure, et j’ai envie de dire la seule, sera le retour du masque pour les élèves de primaire dans certains départemen­ts. »

Rien de nouveau dans les Alpesmarit­imes, puisque les enfants n’ont jamais perdu cette habitude, imposée partout où le taux d’incidence est au moins égal à 50 cas pour 100 000 habitants. «Silasituat­ion devait se dégrader, nul doute qu’on reviendrai­t à des mesures que nous avons connues l’an dernier, comme des groupes à effectif réduit. Voire, dans le pire des cas, l’enseigneme­nt à distance. »

Cette modulation ne le choque pas : « A Paris comme dans les Alpes-maritimes, les élèves n’ont jamais enlevé le masque. Et je ne trouverais pas très pertinent qu’il faille le porter à Brest en cas de pic épidémique à Nice. » Ce qui l’inquiète plutôt, c’est le risque d’une forte fluctuatio­n du taux d’incidence : « Devoir remettre le masque une semaine, le retirer pendant quinze jours et le rendre à nouveau obligatoir­e en cas de mauvais chiffres, ce ne serait pas très agréable, pas très stable. »

Gille Jean, le représenta­nt du Snuipp, principal syndicat des professeur­s des écoles, confirme. « Nous serons attentifs à la manière dont va se dérouler cette rentrée, on peut penser que nos élèves ont été plus protégés que dans d’autres départemen­ts, cela fait presque deux ans qu’ils portent le masque. »

Il espère toutefois un recours au test antigéniqu­e beaucoup plus important. Le suivi aurait été jusqu’alors très irrégulier, avec

« quelques écoles pilotes, mais très peu, l’an passé ».

De son côté, Véronique Viale, présidente de la Peep (fédération de parents d’élèves) pour l’académie de Nice, dit accepter « toute décision de l’agence régionale de santé ». Ce qu’elle explique ainsi :

« Nous n’avons pas de compétence­s médicales. Dès lors qu’il s’agit de protéger les enfants et de leur permettre de continuer à aller en classe, nous y sommes favorables. »

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Gilles Jean (Snuipp, premier syndicat des professeur­s des écoles).

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