Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Des trottoirs d’un autre siècle à Cagnes-sur-mer
Les lecteurs cagnois ont répertorié cinq principaux points noirs pour les piétons dans la commune. Le maire Louis Nègre estime que sa commune est « exemplaire tout en ayant encore choses à faire » en matière de développement de la marche en ville.
Le quartier de la gare (photo ci-contre). Des trottoirs trop petits, un manque de sécurité pour les piétons, de la saleté et une vitesse trop importante des véhicules. «Ça correspond à une réalité qui va appartenir au passé », veut rassurer le maire. Des travaux du pôle multimodal sont en cours et Louis Nègre l’affirme : « Les trottoirs seront agrandis. » Il annonce également que l’axe direct de l’avenue de la Gare sera supprimé, le flot des véhicules dévié et une limitation de vitesse à km/h imposée.
Le centre-ville. Outre la taille des trottoirs, les piétons qui ont répondu à la consultation notent le manque d’une « vraie » piste cyclable et d’ombre. « Ça fait des années que nous plantons et végétalisons, dès que l’on peut, tous les nouveaux axes
créés », répond le maire qui indique qu’une forêt a été plantée place De-gaulle et que « le tramway amènera arbres », plantés lors des travaux de requalification de la RN. L’élu constate que Cagnes est « une ville du e avec des trottoirs de cette époque-là. On améliore trottoir après trottoir ».
Le Val fleuri. Une voie pas engageante pour la marche ? Le maire indique que la Métropole Nice Côte d’azur « a validé le plan prévisionnel d’investissement donc on va refaire le Val fleuri avec élargissement des trottoirs et création d’une piste cyclable ». Le début des travaux est espéré d’ici deux ans.
L’avenue Ziem. Plusieurs mentions de cette voie regrettaient l’absence de trottoirs et la vitesse excessive des véhicules qui y circulent. « On a des possibilités limitées et ça nécessite l’acquisition de foncier », détaille Louis Nègre. Le maire souhaite « garder la place de l’automobile » mais « agrandir le trottoir en prenant sur la voie de circulation ce qui diminuera de fait la vitesse des véhicules ».
Le bord de mer. Modèle de développement des mobilités douces au profit des moteurs, le bord de mer cagnois s’est vu reprocher le manque de séparation entre piétons et vélos. « Une des solutions technique c’est la construction d’une bordure ,reconnaît l’édile. Mais les ingénieurs nous l’ont fortement déconseillé à cause du risque de chutes. »