Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Des « rumeurs » et des « pressions »
Dans leur courrier, les élus d’èze se disent également « troublés » par «les bruits persistants qui courraient dans le quartier laissant entendre que Mme Ripoll, la gérante évincée, allait être remplacée par celle qui a effectivement été choisie ».
Le maire et ses adjoints assurent avoir souhaité ne pas « accorder crédit » àlarumeur. «Àtort» . Et c’est d’autant plus « insupportable » que c’est «larue» qui leur a donné tort. Virginie Soulier confirme : « On m’a fait le cirque en m’expliquant que je n’avais rien le droit de dire et je n’ai rien dit. Mais où est l’impartialité de cette commission dès lors que certains – semble-t-il – savaient ? »
Ou croyait savoir. Le maire de Beaulieusur-mer, Roger Roux, qui présidait la commission, explique s’être lui aussi fait abordé par des gens dans la rue sur le mode : « Alors, c’est fait, c’est l’italien qui reprend la plage d’èze ». En référence à une célèbre famille de restaurateurs niçois qui elle aussi candidatait. Cette rumeur-là était manifestement infondée. Il n’empêche qu’il y a eu «une pression folle » autour de cette attribution, constate le maire de Beaulieu-surmer qui voit une raison de plus de « faire preuve de prudence » pour garantir qu’aucune fuite ou interférence ne puisse parasiter la procédure.
« J’assume », tranche-t-il. « Rien ne s’est fait à huis clos. La représentante de la commune d’èze a participé à l’analyse des offres. On lui a simplement proposé de sortir lors de l’examen des chiffres financiers. Et elle en était d’accord. »