5 choses à savoir sur Philippe Clement

Le nouvel entraîneur monégasque va être présenté aujourd’hui, sur les coups de midi, au centre de performance de La Turbie. En attendant, on vous propose quelques pistes pour faire un peu mieux sa connaissance.

1 Un meneur d’hommes

Peu connu du grand public puisque son parcours de coach et de joueur s’est à 95 % déroulé en Belgique, Philippe Clement est reconnu dans son pays pour sa gestion saine de l’effectif.

« Il est un excellent meneur d’hommes, confirmait Michel Dubois, journaliste au média belge DH-LES Sports, à la RTBF en mai 2021. Pas seulement parce qu’il a du charisme et de l’autorité naturelle. Mais aussi par ses qualités humaines. Il s’intéresse à ses joueurs, y compris dans leur vie privée, notamment les étrangers.

Ils apprécient beaucoup ».

Il est aussi réputé pour être un très bon formateur pour les jeunes, un des axes principaux recherchés par l’état-major de L’ASM.

2 Un style de jeu conquérant

Pressing haut dans le camp adverse, agressivité sur le porteur du ballon pour le récupérer au plus vite, jeu tourné vers l’offensive, étude poussée de l’adversaire et adaptation tactique sont quelques-uns des principes clés de l’entraîneur belge. C’est d’ailleurs avec ces armes qu’il avait considérablement gêné le Paris SG avec le Club Bruges en septembre dernier lors du premier match de la phase de groupes de Ligue des Champions (1-1).

« Nous essayons de jouer de manière offensive, mais sans être naïfs pour autant, expliquait-il à France Football en novembre 2020. Notre philosophie globale demeurera toujours cette recherche de l’espace, cette volonté de ne pas subir. Mais cela ne nous empêche pas de ‘’switcher’’ d’un système à l’autre entre deux rencontres ».

Un de ses plus grands modèles s’appelle Pep Guardiola. Une bonne référence...

3 Un ancien Diable Rouge

Joueur, Philippe Clément a fait l’essentiel de sa carrière en Belgique au Club Bruges, avec une petite pige en Premier League du côté de Coventry. D’abord milieu défensif, il a aussi joué beaucoup en défense centrale où il excellait dans les duels et dans les airs grâce, notamment, à sa taille (1,91 m). Il compte 38 capes (1 but) avec la sélection nationale belge entre 1998 et 2007, une période où les Diables Rouges ont peu brillé sur la scène internationale.

Ci-dessus, en février 2004, lors d’une défaite en amical contre les Bleus de Louis Saha à Bruxelles (0-2).

4 Un polyglotte

Contrairement à ce que son nom et son prénom à consonnance francophone pourraient laisser penser, Philippe Clement n’est pas d’origine wallonne mais flamande. Il est né à Anvers, dans le nord de la Belgique, et sa langue maternelle est le néerlandais. Il parle toutefois quasi-parfaitement la langue de Molière (avec un accent), tout comme l’anglais. Etre polyglotte est un véritable atout pour bien se faire comprendre de tout l’effectif monégasque. Cela pourrait aussi peut-être accélérer l’intégration du jeune attaquant néerlandais Myron Boadu (20 ans), acheté 17 millions d’euros l’été dernier, et qui peine à convaincre après six mois sur le Rocher (seulement deux buts en 25 apparitions toutes compétitions confondues).

5 Il a déjà défié Kovac !

Non, vous ne rêvez pas. Cette photo est bien un duel entre le défenseur belge Philippe Clement et l’attaquant croate Niko Kovac. Elle date d’il y a 18 ans. Du 10 septembre 2003 exactement, jour où les Diables Rouges ont battu la Croatie (2-1) dans le cadre des éliminatoires de l’euro2004 au stade Beaudoin, à Bruxelles. Pour la petite histoire, si les Belges avaient gagné ce jour-là, ce sont pourtant les partenaires de Kovac qui avaient réussi à se qualifier pour l’euro au Portugal, terminant

2es de leur groupe de qualification, à égalité avec la Belgique, mais avec un meilleur goal-average. C’est un autre défi qui attend Philippe Clement désormais : faire mieux que Niko Kovac à L’AS Monaco.