Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Les nouveaux cadenas à vélo connectés mis en service
Sept cents cadenas à vélo connectés ont été mis en service hier soir dans le centre-ville. Une innovation de la société française Sharelock qui a déjà déployé ce système dans la région parisienne et qui, après Nice, l’étendra à Saint-laurent-du-var et Cagnes-sur-mer. Le principe est simple, détaille, smartphone en main, Nicolas Louvet, cofondateur de la société. « L’application permet de réserver son cadenas jusqu’à une heure à l’avance. On attache ensuite son vélo et le stationnement est sécurisé ». La sécurité, est l’argument phare de Sharelock : « Jamais aucun vélo n’a été volé ». Et si cela arrivait, le prestataire s’engage à rembourser 200 euros dans les 48 heures à l’usager.
200 inscriptions sur l’appli
Côté tarif : les quinze premières minutes sont gratuites pour permettre de faire un saut à la boulangerie ou à La Poste. L’utilisateur devra ensuite débourser 50 centimes pour pouvoir stationner jusqu’à 24 heures (à noter que les distraits qui oublieraient leur biclou sont alertés sur leur téléphone, le vélo est enlevé au bout de sept jours). On peut aussi choisir l’abonnement à 10 euros par mois pour se garer en illimité (8 euros si on a un abonnement Régie Lignes d’azur, partenaire). « C’est bien, concède Pascale Montrol de l’association « Nice à Vélo », mais j’espère qu’on ne supprimera pas les anciens arceaux ».
Pas du tout, répond l’adjoint en charge de la Circulation Gaël Nofri : « Ceux qui voudront continuer à attacher leur vélo gratuitement pourront le faire. Ce sont deux systèmes qui cohabitent ».
« Ce service est un plus qui s’inscrit dans une globalité pour faciliter les mobilités douces. On a des parcs à vélos, des rangements à vélo. On va bientôt avoir une maison du vélo », précise Richard Chemla, l’adjoint en charge de l’environnement et du plan Vélo de la Ville. Hier, avant même le lancement officiel, Sharelock comptait déjà 200 inscriptions.