« Je me sens dans un état de fatigue vraiment avancé »

« L’étape du 14 juillet avec cette arrivée mythique à l’alpe d’huez a tenu toutes ses promesses avec une foule incroyable, une ambiance folle. On peut vraiment parler de la Mecque du cyclisme. Comme la veille, je voulais prendre l’échappée, j’avais un plan en tête, beaucoup de motivation. L’idée était d’être à la bagarre jusqu’au sommet du col de Lautaret. Malheureusement, le coup est parti sans moi, à six dès les premières pentes, un long faux plat. J’ai été très bien aidé par mon ami Benoît Cosnefroy, on a failli faire le break dans un groupe de vingt. J’y ai cru mais tout s’est regroupé et je me suis dit, à huit kilomètres du Galibier, qu’il était plus sage de rester dans le peloton. Le tempo mis par les Jumbo était vraiment inconfortable. J’ai vite compris que ça allait être très compliqué de sortir.

L’étape s’est ensuite déroulée sur un rythme assez calme durant les trois-quart du col de la Croix de Fer. Il faisait très chaud. Au sommet, quand ça a accéléré, je manquais vraiment d’énergie. J’ai décroché pour finir dans l’alpe avec un petit groupe. On est monté à notre rythme, on a pris du plaisir. J’étais dans la gestion car la fatigue est bien là. Ce soir (lire hier), je me sens vraiment très fatigué. C’est normal après ces trois étapes alpestres vraiment difficiles. L’étape qui se présente devrait finir au sprint, elle va nous permettre de récupérer. Encore trois étapes avant la journée de repos. J’aimerais bien récupérer avant celle de Mende de samedi. Il faut que je récupère du mieux possible car, là, je me sens dans un état de fatigue vraiment avancé. C’est tout pour cette journée, à demain ! »

* Le Roquefortois nous raconte sa journée tous les jours pendant le Tour.