Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Céline Ferer a tout d’une « Grande »

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La deuxième ligne Céline Ferer, désignée capitaine des Bleues contre l’afrique du Sud ce samedi à Auckland

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pour la première fois de sa carrière, prendra sa retraite à l’issue du Mondial en Nouvelle-zélande, comme une « Grande », tant sur le terrain qu’en dehors.

Interrogée mercredi sur le fait de savoir si ce nouveau statut allait modifier sa routine d’avant-match, la Basque de 31 ans (54 sél.) a répondu dans un sourire que «çane (changerait) rien à (ses) habitudes, tout simplement ».

« Je suis très honorée mais ce n’est qu’une casquette passagère », affirme la joueuse du Stade toulousain, avec qui elle a remporté en juin le titre de championne de France, le premier du club chez les féminines.

« Emblématiq­ue »

Certes, souligne-t-elle, cette responsabi­lité « met un petit stress supplément­aire, mais j’essaie de prendre de la hauteur et de me concentrer sur mon rôle de joueuse. Le reste suivra naturellem­ent ». N’empêche : jouer le match d’ouverture à l’eden Park, le temple du rugby, qui plus est à guichets fermés (40 000 spectateur­s), « c’est sûr que ça fait énormément plaisir, ça débute très très fort », confie la trentenair­e chaleureus­e, chignon haut sur la tête dans la vie et « casquée » pendant les matches.

« Chelemarde » en 2018, Céline Ferer est pour toutes une « Grande » - son surnom -, tant par sa taille (1,80 m), précieuse pour sauter en touche, que par l’envergure qu’elle a prise chez les Bleues. Elle combine « un doux équilibre entre cette bonne humeur, cet enthousias­me en dehors et sur le terrain, une férocité et un engagement fort »,

souligne Thomas Darracq, le sélectionn­eur entraîneur, dont elle « est une joueuse emblématiq­ue ».

Sa retraite de joueuse, qu’elle prendra à l’issue du Mondial en même temps que la demie de mêlée Laure Sansus, elle y est prête. N’empêche qu’elle espère ne pas la voir arriver trop tôt.

« On savoure chaque seconde qui passe. Des moments comme ça, on n’a déjà pas la chance de pouvoir en vivre tous les ans, donc on fait en sorte que ce soit beau et unique », affirme-t-elle.

1. Le coup d’envoi du match était programmé à 3h15 dans la nuit de vendredi à samedi.

“C’est toujours spécial quand tu fais ton premier tour ici, tu penses à toutes les légendes. Quand tu arrives à la dernière chicane, tu penses au crash entre Ayrton (Senna) et Prost (en 1989). C’est un privilège de piloter ici.”

De LEWIS HAMILTON (Mercedes), 2e des premiers essais libres du Grand Prix du Japon de Formule 1 derrière son coéquipier et compatriot­e George Russell, hier, sur un circuit de Suzuka que tous les pilotes adorent.

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(Photo AFP) Céline Ferer entend tirer sa révérence de belle manière.
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