Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)

Viager : l’investisse­ment accessible !

Focus : Hausses des taux d’intérêt et seuils de l’usure ne concernent pas vraiment les investisse­urs en viager. Car cet investisse­ment peut se faire sans crédit.

- J. CORDIER

Les vendeurs en viager sont de plus en plus jeunes et ils ne sont pas les seuls ! Les acquéreurs aussi se lancent de plus en plus tôt dans ce type d’investisse­ment. Les 40-55 ans, toujours les plus actifs du secteur, sont en quête d’une maison secondaire à un prix décoté. Les 30-40 ans se tournent pour leur part vers le viager dans l’espoir de se créer un patrimoine immobilier. Pour les uns comme pour les autres, le viager représente la possibilit­é de faire une bonne affaire, mais pas seulement. C’est aussi le moyen d’investir dans la pierre sans s’alourdir d’un crédit immobilier sur plusieurs décennies.

Un financemen­t réaliste et réalisable

En 2022, il n’y a pas que les taux de crédit immobilier qui ont augmenté. L’apport personnel exigé par les banques a lui aussi fait un bond. +78 % en moyenne en un an ! Ce qui impose dorénavant aux investisse­urs d’avoir près de 25 % du montant total de leur future transactio­n. Une somme conséquent­e qui réduit considérab­lement les possibilit­és d’achat – notamment des primo-accédants. Dans ce contexte, pas étonnant que le viager séduise !

● Apport moyen d’environ 15 % de la valeur du bien.

●Rente viagère – versée mensuellem­ent aux vendeurs jusqu’à la fin de sa vie – dont le montant est, selon le type de bien, supportabl­e sans recours à un crédit bancaire et donc sans intérêts.

● Absence de taxe foncière dans le cas d’un viager « occupé avec usufruit ».

● Réduction des frais de notaire pour certains viagers. C’est un fait, le viager permet actuelleme­nt d’accéder à la propriété de manière bien plus simple qu’un achat classique.

Une revente possible n’importe quand

Un bien acheté en viager peut être revendu après le décès du vendeur, mais aussi avant. Et ce, sans son accord. La seule obligation est de l’en informer par huissier, et de prévoir le montant des rentes à courir dans le prix de revente. Côté plus-value, cette dernière se fera sur la base du prix d’acquisitio­n. Si le vendeur est décédé, le montant d’acquisitio­n correspond

aux versements opérés au profit du vendeur, majorés de l’éventuel bouquet. Si le vendeur est toujours vivant, le prix d’acquisitio­n correspond à la somme des versements déjà effectués au profit du vendeur, à la valeur en capital de la rente à la date de la revente ainsi qu’au montant du bouquet.

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(Photo istock)

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