Blanc : « On va y aller avec douceur mais fermeté »

Laurent Blanc, ancien sélectionneur des Bleus ayant connu six années sans club de premier plan depuis son départ du Paris SG, a remercié hier Lyon de ne pas l’avoir oublié en le nommant entraîneur. Lors d’une conférence de presse, le ‘‘Président’’ s’est longuement confié sur ses ambitions et sa capacité à relancer l’olympique Lyonnais en Ligue 1 (9e).

Vous aviez été au coude avec Rudi Garcia en 2019 pour entraîner Lyon... Cette fois, c’est la bonne ? Ça a failli se faire avant, mais ça ne s’est pas fait pour quelques raisons. Mais oublions tout ça et soyons attentifs au futur. La situation n’est pas facile mais je suis très heureux de venir à L’OL.

Qu’avez-vous dit aux joueurs lors de votre première entrevue ?

Je leur ai fait un discours court, mais déterminé en leur disant que l’objectif était de prendre le maximum de points sur les cinq prochains matchs jusqu’à la trêve. L’urgence est d’être plus efficace en termes de jeu mais surtout prendre des points. On va y aller avec douceur mais fermeté.

Comment percevez-vous les problèmes de L’OL ? L’urgence actuelle est de prendre des points. Être au top partout et je pense que ce n’est pas le cas en ce moment... Le groupe doit reprendre confiance en lui. Ceux qui arriveront à nous sortir de cette passe sont les joueurs confirmés. Je vais m’appuyer sur eux.

On parle déjà d’une enveloppe financière pour faire des ajustements au mercato d’hiver...

Le mercato, ça ne sert à rien d’y penser maintenant. Le plus important, c’est de travailler avec les joueurs qui sont là. A moi de faire en sorte de les faire bien travailler.

Vous vous êtes tenu éloigné des bancs après votre départ du PSG, pourquoi ?

Les premières années j’avais besoin de souffler, c’est là que j’ai eu le plus d’opportunités de revenir, mais je ne les ai pas saisies... Le temps passe, on peut vous oublier, mais je pense que L’OL ne m’a pas oublié. Êtes-vous revanchard ? Non... Je n’emploierais pas ce terme. Je suis content de revenir. Mais revanchard de quoi ? Il n’y a rien de revanchard dans mon raisonnement et ma façon d’être. Juste du bonheur.

Quest-ce qui ressort de vos premiers pas ici ?

La dernière fois que je suis venu ici, avec Paris, j’avais perdu. Depuis dimanche, je porte beaucoup d’attention au stade. Vous ne vous rendez pas compte de la chance de travailler dans un outil comme ça.

Quelle est votre relation avec le président Aulas ? On a une relation particulière avec le président. Lyon fait partie des meilleurs club français. Il faut faire en sorte que l’équipe soit à la hauteur de ce qu’on lui demande. Avec beaucoup d’échange, de travail, je pense qu’on peut y arriver.