Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Le maire défend une procédure obligatoire
Le maire d’aspremont, Pascal Bonsignore, répond qu’il s’agit ici d’une obligation : la continuité du transfert des voies sous le giron métropolitain. Il y a d’abord eu les communales, au tour des privées.
La route de la Cima est l’une des sept voies privées ouvertes à la circulation identifiées par la commune et validé par le conseil métropolitain.
Il explique alors le contenu du courrier qui a révolté les riverains : « J’ai demandé au président de la Métropole de lancer les procédures de transfert et de prioriser les démarches relatives à la route de la Cima et à la route de Barri et ce, de par la longueur des voiries et du nombre d’habitations concernées, soit près de 25 habitations situées dans une zone urbanisée disposant de tous les équipements publics (éclairage public, eau, assainissement) [...] Un risque de contentieux peut survenir car les deux voies ont fait l’objet de questionnements. D’une part, des copropriétaires et d’autre part, du service métropolitain. Ce dernier, étant instructeur des autorisations d’urbanisme. »
Il ajoute qu’à l’heure actuelle, « la Métropole exerce ses compétences sur des routes privées ouvertes à la circulation publique, qui ont vocation à intégrer le réseau public », qu’elle continuera à le faire si le transfert se fait.
Mais si ce n’est pas le cas, « les copropriétaires devront maintenir la voie en bon état d’entretien, non seulement la bande roulante mais aussi ses abords (élagages, hauteur des câbles) mais aussi maintenir les réseaux en bon état d’entretien (assainissement, éclairage…). Ils devront aussi constituer une association de gestion et souscrire une assurance civile couvrant les risques d’accident. »