Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
« Capitaliser là-dessus »
Malgré l’élimination en Champions league, l’olympic Nice natation ressort renforcé de sa semaine européenne. Son coach, Élie Carreau, en est persuadé et nous dit pourquoi.
Une seule victoire en quatre matchs : le bilan pour l’olympic Nice natation (ONN) est un poil meilleur que celui de l’an passé. Le club est certes éliminé mais peut se servir de cette compétition pour la suite de la saison. Récit de ce début de campagne européen avec le coach, Élie Carreau, qui livre son analyse match par match.
Jeudi 17, Vouliagmeni (Grèce) - Nice : 14-4
« Défensivement, prendre 14 buts, ce n’est pas beaucoup. Avec un peu d’expérience et cette équipe tout au long de l’année, on peut faire 12-6 ou 12-7. Je pense que l’équipe peut mieux gérer les zones plus. En première période, nous prenons trois contre-attaques en supériorité numérique. C’est un bon score malgré ce qu’on peut penser. Les joueuses étaient agressives.
C’est une bonne entrée en matière. On avait de quoi faire mieux. »
Vendredi 18, Nice - ZVL (Pays-bas) : 5-10
« L’entame nous coûte cher où on prend 4-1 alors qu’on peut être devant sur ce score. On manque d’expérience face à ce style d’équipes. Depuis toutes jeunes, les Néerlandaises jouent ce genre de rencontres. Nice fait 6-4 sur les trois dernières périodes. Les filles se rendent compte qu’on pouvait gagner et faire l’exploit de se qualifier. »
Vendredi 18, Pacence (Portugal) Nice : 4-20
« Il y a une qualité mentale dans cette équipe. On prend 19 exclusions dans un match qu’on gagne largement. C’est toujours très particulier contre l’équipe hôte en coupe d’europe. Les Portugaises ont tout donné sur ce match en se disant que c’était celui qu’elles pouvaient prendre. Les filles ont bien fermé Pacence sur ces points forts. Il y a pu avoir beaucoup d’intensité car j’ai fait tourner sur les deux premiers matchs. Je me dis qu’au final, notre programme n’était pas si mal »
Dimanche 20, Mataro (Espagne) Nice : 21-4
« L’objectif était de prendre moins de 20 buts. On y était presque contre une équipe qui peut gagner la Champions League. C’est un autre monde contre des joueuses professionnelles à 100 %. J’ai tenté quelque chose d’inédit en défense, de revenir sur la pointe et être à trois sur la ligne de deux mètres. Cela demande de l’agressivité et complique la tâche des shooteuses adverses. Cela a plutôt fonctionné. On peut capitaliser là-dessus. »