Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Christian Estrosi : piques et répliques
Invité hier matin sur Public Sénat, le maire de Nice a expliqué pourquoi il n’avait pas suivi le débat entre les candidats LR.
J« ’avais peut-être mieux à faire le soir en famille… » Tout sourire, Christian Estrosi a affirmé hier matin, sur Public Sénat, qu’il n’avait « pas regardé le débat » entre les trois prétendants à la présidence de LR, organisé la veille sur LCI. Interrogé notamment par Denis Carreaux, directeur des rédactions du Groupe Nice-matin, l’édile a assuré ne pas avoir voulu « perdre deux heures. En ce moment, je lis un livre de Sylvain Tesson, « Blanc », qui est magnifique. Je parcours quelques chapitres chaque soir ».
Ocean Viking : « Pas un bon message »
Admettant du bout des lèvres que l'accueil de l'ocean Viking à Toulon « n’était pas un très bon message » envoyé par le gouvernement, le maire de Nice est également revenu sur la volonté présidentielle d'inciter les migrants à s'installer dans les zones rurales.
Le 17 octobre, il avait écrit une lettre ouverte au ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin, pour lui faire part de son « opposition à cette idée qui ne ferait qu'aggraver les problèmes déjà nombreux de notre ruralité ». Hier matin, il a nuancé son avis : « Ce n’est pas une opposition ferme. Je demande une codécision entre préfets, parlementaires et maires sur les métiers en tension. Dans ce cadre, pourquoi pas ? »
En matière d’environnement, Christian Estrosi souhaite que les maires disposent d’un « droit de veto sur tout ce qu’on pourrait leur imposer sur leur territoire » – éoliennes notamment. Parce qu’il se dit « inquiet » pour les finances de sa ville fragilisées par l'inflation, le premier magistrat de la capitale azuréenne a plaidé pour que les intercommunalités puissent récupérer une part de la TVA dévolue aux régions et des droits de mutation (DMTO) accordés aux départements. Enfin, il s’en est pris aux membres de l'association qui a déposé un recours pour faire enlever la sculpture I Love Nice en raison de l’anglicisme. Il a qualifié leur action de « pantalonnade » et ses auteurs « d’hurluberlus ».