Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Où investir en 2023 ?
Fini le temps où les banques prêtaient à 110 %, couvrant ainsi jusqu’aux frais de notaire. « Aujourd’hui, mieux vaut avoir un apport de 20 % et un bon dossier, confirme Marc Wyler, d’artemis Courtage. Plus question d’aller demander un prêt la fleur au fusil, les futurs acquéreurs le savent et s’y préparent. » Une fois le financement trouvé, encore faut-il savoir où investir. C’est la question que nous avons posée à Benjamin Mondou, spécialiste de l’immobilier niçois.
Selon lui, les opportunités ne manquent pas dans des quartiers en pleine mutation qui devraient voir leur prix du mètre carré encore grimper dans les prochaines années. À l’image de l’effet coulée verte qui a boosté les avenues Jean-jaurès et Félix-faure.
Le secteur d’acropolis
Son extension devrait avoir les mêmes conséquences prévoit le professionnel. « Je conseille donc d’investir dans tout le secteur d’acropolis, y compris dans les rues adjacentes et jusqu’à l’esplanade De-lattre-de-tassigny. La transformation de ce quartier devrait permettre de redynamiser le haut de l’avenue de la République et des artères comme le boulevard Delfino. »
Le quartier de la Gare
Autre secteur en devenir : le quartier de la Gare : « Alors que nous sommes à 10 000 euros du mètre carré sur Victor-hugo
et les Musiciens, on tombe actuellement à moitié moins en remontant de deux rues vers le nord. La Ville est en train de faire un gros travail de requalification dans ce quartier en préemptant les commerces, en piétonnisant certaines rues, etc. Il y a de très beaux immeubles. Le prix ne peut que grimper. »
À plus long terme la jonction avec la Libé
Et sur la partie haute ? « Cela prendra plus de temps, estime Benjamin Mondou. Mais, à terme, la jonction se fera entre le nouveau quartier de la Gare et celui de la Libé. » Des rues comme Trachel, Vernier ou encore Clément-roassal devraient en profiter également.
De Fodéré jusqu’à Riquier
Dans un quartier déjà très côté, la rénovation de la place Île-de-beauté va profiter à des artères aujourd’hui délaissées pour leur circulation telles que les rues Cassini et Fodéré qui vont devenir semi-piétonnes.
« Mais là encore, analyse-t-il, ces aménagements devraient irriguer plus loin, jusqu’au bas Riquier qui devrait être intégré au très prisé quartier du Port. »