Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Les impôts locaux restent stables dans la Métropole
Le conseil métropolitain a adopté, hier, son budget pour 2024. À noter que l’opposition semblait plus remontée que lors du débat d’orientation budgétaire trois semaines plus tôt.
Dans la suite logique du débat d’orientation budgétaire du 20 février, le conseil métropolitain a adopté hier son budget. Le contexte est clairement tendu, ainsi que l’a souligné son président Christian Estrosi, rappelant que la collectivité est « particulièrement confrontée à la pression inflationniste, qui se traduit particulièrement dans nos marchés de travaux comme de fourniture ».
Pour autant, il souhaite conserver « des recettes suffisantes » : « Il faut maîtriser les dépenses de fonctionnement tout en assurant les recettes suffisantes. » Et de rappeler les quatre objectifs principaux qui ont guidé l’élaboration du budget : « Maîtriser les dépenses de fonctionnement ; maintenir un haut niveau d’offre de service public à nos concitoyens ; investir au bénéfice de la croissance et de l’emploi – donc au service de l’attractivité territoriale, pour garantir la cohésion sociale – et assurer la solidarité
territoriale. »
Tempêtes : enveloppe de 32 millions d’euros
Voici quelques chiffres à retenir parmi ceux présentés par Philippe
Pradal, président de la commission Finances et ressources humaines de la Métropole.
2,2 millions d’euros : c’est le « montant des économies réalisées grâce à 14 000 m² de surfaces
◗
immobilières de travail libérées depuis 3 ans ». À noter, qu’au total, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 889,9 millions d’euros sachant que « le coût d’achat de l’électricité a augmenté de 50 % » et que « le prix des marchés publics est en hausse moyenne de 15 % ». ◗ : c’est le montant des recettes fiscales. C’est plus de la moitié des recettes totales qui atteignent 1,04 milliard d’euros que la majorité qualifie de « dynamiques ».
Parmi elles, 100,6 millions d’euros viennent du versement mobilité dont Philippe Pradal voudrait voir la règle changer (lire Nice-matin du 21 février).
18 millions d’euros : c’est le montant de la taxe de séjour. «En hausse, elle est le signe de l’attractivité de notre territoire », remarque Christian Estrosi. Elle était en effet de 14 millions d’euros dans le budget de l’année dernière.
◗ 0 : il n’y a pas d’augmentation de la taxe foncière sur les propriétés
◗ 593,5 millions d’euros
bâties, de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires, de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères, de la cotisation foncière des entreprises.
◗ : c’est le montant des dépenses d’investissement pour les infrastructures. Concernant la transition écologique et énergétique, elles s’élèvent à 97,5 millions d’euros ; pour la cohésion sociale et territoriale : 43,1 millions d’euros et enfin 18,8 millions pour l’attractivité économique.
◗ 32 millions d’euros : c’est le montant dédié aux travaux de reconstruction à la suite des tempêtes Alex et Aline.
◗ 93% : c’est le taux des dépenses non défavorables pour l’environnement. Parmi elles, 52 % sont des dépenses neutres ou à approfondir, 41 % des dépenses favorables sous conditions ou très favorables et enfin 7 % sont défavorables à l’environnement.