« On sauve la ligne »

Les voici fixés. Hier soir, à la gare de Niceville, la région Sud a confirmé aux associations d’usagers le calendrier des travaux, justifié ses arbitrages auprès de la SNCF et entendu les doléances.

« Ça devait démarrer le 2 août. Nous étions montés sur nos grands chevaux. On a gagné un mois. C’est bon pour le tourisme », se satisfait Germain Nallino, des Amis du rail azuréen. Autres avancées : la mise en place de trains supplémentaires par un opérateur privé entre Vintimille et Cuneo, à l’été 2025. Ou encore les discussions avec le rectorat pour s’adapter aux contraintes des scolaires.

Sur le chantier, en revanche, « il n’y a aucune marge de manoeuvre, constate Germain Nallino. Ils ont déjà eu des difficultés à boucler le budget. Pour nous, l’essentiel, ce sont ces travaux que l’on réclame depuis vingt ans. À partir de là, on sauve la ligne. »

Lettre à Gabriel Attal

Pas d’omelette sans casser des oeufs ? Laurence Sarfati, du Comité franco-italien de défense de la ligne, ne peut s’en contenter. Elle entend bien qu’une fermeture plus restreinte ferait « exploser les budgets », que « la Région a déjà beaucoup investi ». Mais elle entend « taper plus haut, auprès du président de la République, et si besoin de l’europe. Nous allons profiter des élections européennes. Nous n’avons rien à perdre. Nous jouons nos vies ! »

Son comité a déjà écrit dimanche au Premier ministre. Un certain Gabriel Attal que Laurence Sarfati avait rencontré à... Nicematin après la tempête Alex. Elle tire la sonnette d’alarme sur

À compter du 2 septembre, les TER partis de Nice auront pour terminus la gare de Drap-cantaron. Bien en amont du tunnel du col de Braus, au coeur des travaux.