Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Quel entretien pour
La Ville de Nice dispose de 426 structures de jeux disséminées dans 76 des 183 parcs et jardins. Elles sont contrôlées toutes les semaines par les équipes techniques municipales.
Pour les petits, pour les plus grands… Au total, Nice ne compte pas moins de 426 structures de jeux dans les parcs et jardins dont 45 sont adaptés pour les personnes à mobilité réduite « afin de favoriser l’inclusivité. C’est-àdire qu’ils jouent sur l’aspect visuel, sonore ou cognitif », indique Romain Betti, directeur des Espaces Verts de la Ville. C’est son service qui gère l’aménagement et l’entretien de ces aires, installées dans 76 des 183 parcs publics.
« Tout est très réglementé. Des décrets prévoient les caractéristiques des jeux mais aussi les conditions d’exploitation et de maintenance. Toutefois, nous avons souhaité aller plus loin et nous opérons par exemple davantage de contrôles que ceux imposés par la loi. Ainsi, nous sommes soumis à une obligation de contrôle trimestriel. Il est effectué par un bureau spécialisé dont le rôle est d’établir le bon état des structures au regard des normes. Pour autant, chaque matin, les jardiniers qui entretiennent les espaces verts effectuent un contrôle visuel avant l’ouverture au public. »
100 000 à 150 000 euros de budget annuel
« En plus de cela, les équipes techniques municipales réalisent un contrôle hebdomadaire poussé. Ils vérifient les plateaux, la qualité du bois, etc. Tout est consigné dans un registre. Au total, ce sont chaque année 300 interventions qui sont menées par les agents pour des réparations pour un budget de 100 000 à 150 000 euros. » Dans chaque aire de jeux, des panneaux sont positionnés à l’entrée. « Ils indiquent la catégorie d’âge à laquelle ils sont destinés et rappellent que les enfants doivent toujours être sous la surveillance d’un adulte », insiste le directeur des espaces verts. Car il arrive que des bambins se fassent mal parce qu’ils n’ont pas correctement utilisé un agrès. Quant au choix des jeux en eux-mêmes, ce sont les services municipaux qui établissent des critères pour les choisir. « Dans les appels d’offres, nous renseignons les gammes d’âges auxquels seront destinées les structures. Nous privilégions la diversité : par exemple nous pouvons choisir un prestataire qui propose différents jeux (à ressort, balançoires etc.). Il est aussi question d’intégration dans le site : on peut opter pour des cordages et du métal comme à Notre-dame ou des cordages et du bois comme au Ray. Ensuite, nous faisons un choix collégial. » À chaque parc son identité visuelle. Le public le sait bien et souvent les visiteurs ont leurs habitudes et leurs préférences.