Un nouveau resto de burgers tendances arrive

Dans le centre-ville, un restaurant dédié aux burgers a fermé et va être remplacé par... un autre établissement dédié au sandwich chaud, avec une nouvelle façon de faire.

Pendant des années le restaurant Les Burgers de papa a sorti des fournées de sandwichs pour les aficionados. Et depuis sa fermeture, les spéculations allaient bon train sur l’enseigne qui allait s’installer dans le local laissé vide sur la rue de l’hôteldes-postes. Finalement, c’est une pancarte qui a annoncé la couleur. Et le retour des burgers. Cette fois, c’est le groupe Junk, fondé en 2013, qui est à la manoeuvre. « Il y a trois ans, nous avons lancé nos établissements dédiés au smash burger, d’abord en vente en livraison à Paris avant d’ouvrir des restaurants », commente Majed Mansour son cofondateur. Le succès est immédiatement au rendez-vous. Aujourd’hui, il y a sept points de vente en France et trois en cours d’ouverture : Toulouse, Londres et donc Nice « d’ici juin ».

Junk ne propose pas un simple sandwich chaud mais un smash burger. Sa particularité ? Le mode

de cuisson : « Le steak haché très froid est aplati entre deux plaques chaudes. Cette cuisson expresse provoque une réaction qui permet de conserver le jus à l’intérieur et de caraméliser les bords », décrit Majed Mansour. À Paris, cela fait quelques années que vous pouvez

en trouver donc les clients connaissent. En province, un peu moins mais avec les réseaux sociaux, ça commence à être connu. »

Pour le reste, l’enseigne utilise du pain de mie brioché au beurre toasté et du cheddar anglais. Mais surtout, une sauce à la recette jalousement gardée. Tout juste le cofondateur consent-il à divulguer quelques ingrédients : « des épices bien choisies, de la mayonnaise et de la moutarde ».

À qui la marque s’adresse-t-elle ? « A tous les amateurs de street food, à ceux qui veulent manger un bon smash ou à ceux qui veulent le découvrir. » Côté tarif, Junk affiche une gamme abordable : entre 6,50 le burger de base et 14,50 euros pour un sandwich à 5 steaks. Et pour les gourmands, le restaurant proposera aussi ses cookies « puffy », comprendre d’épais gâteaux aux pépites de chocolat à l’américaine, mous à l’intérieur et croustillants à l’extérieur. « Nous avons hâte d’ouvrir à Nice, conclut Majed Mansour. C’est une ville que nous connaissons et aimons beaucoup avec mon associé parce qu’elle est attractive, dynamique et dans laquelle il y a des projets économiques très intéressants. »

(Photo Cyril Dodergny) Junk va débarquer rue Hôtel-des-postes : les travaux sont en cours et le restaurant ouvrira d’ici juin.