Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Le chemin de Saquier attend toujours son élargissement
La dernière assemblée générale de l’association de la colline de Saquier a été l’occasion de voir resurgir un vieux serpent de mer : le chemin de Saquier, qui serpente le long de cette colline à l’ouest de Nice, de la route de Bellet jusqu’à La Glacière. Une voie de circulation si étroite que « deux voitures ne peuvent pas s’y croiser par endroits », rappelle le président du comité de quartier. « Lors d’une récente consultation le principe de son élargissement a recueilli 86 % d’avis favorable» , assure Jean-pierre Mari. Sauf que les travaux promis depuis des années n’ont toujours pas été réalisés, à l’exception de deux élargissements ponctuels.
Une déclaration d’utilité publique
Devant ce même comité de quartier, « le maire en personne » était pourtant venu présenter un vaste programme
de réaménagement du chemin de Saquier. « Il nous avait été annoncé 3 millions d’euros de travaux », rappelle Jean-pierre
Marti. « C’était en 2012 », souffle le président de cette association de riverains qui a un peu l’impression de « tourner en rond » .Cequi,à
l’entendre, aurait le don d’agacer ses adhérents et riverains. Sauf que certains n’ont pas donné leur accord pour que l’on vienne raboter leurs talus. Car pour permettre l’élargissement du chemin de Saquier il va falloir amputer certaines parcelles de « quelques
mètres carrés ».
Or, sur les seize élargissements envisagés, seulement six propriétaires ont donné leur accord. La mairie espère en obtenir cinq de plus à l’amiable. Pour les autres, « il va falloir en passer par une déclaration d’utilité publique » a souligné, lors de cette assemblée générale, l’adjoint à la circulation Gaël Nofri. Une procédure administrative incontournable. Pas question, en attendant, de morceler ce chantier d’envergure au risque d’en faire flamber le coût. Les habitants de Saquier vont donc devoir patienter encore un peu.
Réduction de vitesse
Il en est de même pour le giratoire au croisement du chemin de la Gare et du boulevard du Mercantour, inscrit à l’ordre du jour de la révision du plan local d’urbanisme. L’adjointe de territoire, Monique Bailet, en a même présenté le visuel. En attendant sa réalisation, la vitesse a été réduite à 30 km/h sur le chemin de La Glacière où un marquage au sol adapté va être posé pour continuer d’apaiser le secteur. En matière de sécurité et d’incivilités, concernant notamment le stationnement et les décharges sauvages, le premier adjoint Anthony Borré a répondu aux sollicitations des riverains. Enfin les aménagements de la desserte scolaire réclamés par certaines familles, notamment aux Séoules, seront étudiés au cas par cas. Tout comme la possibilité d’implanter un abribus au lieu-dit de La Charmeraie.