Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Une clinique à La Madeleine d’ici 2026
Le groupe Sedna qui possède notamment la clinique du Parc Impérial vient d’entamer la construction d’un nouvel établissement de soins de longue durée.
Cette visite de chantier est porteuse de promesses. Celle d’une meilleure prise en charge des malades, celle d’un meilleur accès aux soins mais aussi celle d’un élargissement de l’offre en santé. En effet, le groupe Sedna, qui regroupe dix cliniques dont sept dans la région (dont celle du Parc Impérial), a démarré la construction d’une autre sur le boulevard de La Madeleine à Nice. Un projet qui a pris racine dans la période post-crise Covid et qui se concrétisera d’ici 2026.
Les engins s’activent, l’heure est à la déconstruction au numéro 192. Le garage va laisser place à un immeuble de cinq étages. « Ce projet, réalisé en concertation avec le service de gériatrie du CHU de Nice et approuvé par le conseil départemental, vise à combler un besoin crucial dans la prise en charge des personnes âgées dépendantes ou instables, précise le groupe Sedna. La future clinique représente un investissement majeur de 25 millions d’euros. »
35 lits de soins de suite, 90 lits longue durée
Le bâtiment va être construit dans le respect des normes environnementales avec une volonté de maîtrise des consommations énergétiques et de réduction des gaz à effet de serre.
Deux niveaux de sous-sol seront dédiés au stationnement et sur la cinquantaine de places, une vingtaine sera réservée aux riverains. Au premier étage seront installés un hôpital de jour et un plateau technique. Au deuxième, trente-cinq lits de soins de suite et réadaptation (SSR) destinés à la rééducation des personnes dépendantes. C’est particulièrement important car on en manque dans le département. Les étages supérieurs seront quant à eux dédiés aux quatre-vingt-dix lits de soins de longue durée. La clinique sera aussi équipée d’un jardin thérapeutique, d’équipements de balnéothérapie, d’ergothérapie et de kinésithérapie. Le groupe Sedna précise par ailleurs qu’« en plus de répondre aux besoins médicaux de la population, ce projet créera environ une centaine d’emplois dans des domaines médicaux, paramédicaux, techniques et administratifs, contribuant ainsi au dynamisme économique local et à l’amélioration de l’offre de soins dans la région ».