Nice-Matin (Nice Littoral et Vallées)
Fêter la boxe et la Thaïlande
Camille Aoun et Jonathan Jeannot organisent leur premier gala de Muay-thaï ce soir à partir de 17h30 à la salle Leyrit, en plein coeur de Nice. L’univers du pays sera omniprésent.
La salle Leyrit aura des airs de Bangkok ce soir. Les deux organisateurs du show, Camille Aoun et Jonathan Jeannot, sont entraîneurs du club niçois Five Stars Boxing. Et ils ont décidé de mettre les petits plats dans les grands, au sens propre comme au figuré. « On va retrouver beaucoup de traditions et de culture », explique Camille. Au menu, l’arrivée des combattants sur le ring avec le
mongkon, bandeau typique de la boxe thaï, de la musique traditionnelle du pays d’asie du Sud-est pour accompagner les rounds et la prière à chaque coin du ring sur le tour d’avantcombat.
Mais également la possibilité pour les simples curieux de manger thaïlandais autour du ring : le restaurant thaï Sawasdee, situé dans le Vieux-nice, servira des plats locaux. La scénographie sera, elle aussi, aux couleurs de la Thaïlande.
Pour Jonathan Jeannot, pas de doute, « l’esprit Muaythaï va s’installer ».
Car l’ambition était claire : « Il faut que ceux qui ne sont pas fous de de cette discipline
puissent passer un bon moment », souligne Camille Aoun.
Les deux entraîneurs du Five Stars Boxing avaient la ferme intention de redonner à la boxe thaïlandaise ses lettres de noblesse. «Il n’y a plus de gala de boxe thaï comme 10 ans auparavant », regrette Camille.
« C’était le bon moment pour faire notre gala »
L’occasion de créer leur propre tournoi, avec Jonathan. « Il ne fallait pas attendre que quelqu’un d’autre fasse quelque chose. C’était le bon moment pour faire notre gala », précise Jonathan.
Avec un combattant étranger
(voir programme), tout est fait pour démocratiser au maximum le Muay-thaï. Les deux amis ont déjà prévu de réitérer l’évènement l’année prochaine, voire deux fois par an. Une chose est certaine, un demimillier de personnes est attendu ce soir jusqu’à minuit à la salle Leyrit, pour fêter la boxe et la Thaïlande.
Il n’aura pas manqué grandchose au Gym hier soir face à Dijon. Mais les Aiglonnes ont finalement craqué dans les cinq dernières minutes et enregistrent une 5e défaite de rang (31-28). Pourtant privées de leurs historiques Colic et Abdelmalek, les Niçoises prenaient le meilleur départ dans une entame qui, par séquences, ressemblait un peu à du hourra handball, avec un jeu très ouvert (8-5, 11’53). Pourtant, les Dijonnaises ne montraient aucun signe de fébrilité, gardant probable- ment en mémoire le 1/4 fi- nale de coupe en janvier, où elles avaient pris le meilleur sur la durée malgré une entame tambour battant des Azuréennes. L’écart se stabilisait un temps, avant que Dijon ne bascule en tête d’un petit but au repos malgré plusieurs exclusions temporaires (15-16, 30’). Toutefois, comme à son habitude, Nice ne lâchait pas. La jeune Zazie Samzun brillait dans les buts et à un quart d’heure du terme, les deux formations étaient à égalité (25-25, 45’20), et ce jusqu’à un peu plus de 5 minutes du terme. Malheureusement, plus pragmatique dans le money-time, la JDA
parvenait à faire le trou au plus mauvais moment pour Nice (27-30, 57’), qui n’avait plus le temps ni la force de recoller (28-31, 60’). Malgré ce revers, le Gym a regardé une formation en course pour l’europe dans les yeux, et tentera de valider cela lors de la réception de Mérignac.