LES EXPOSITIONS À NE PAS RATER
PARIS. Urs Fischer, David Hammons, Louise Lawler, Miriam Cahn, Xinyi Cheng… Après de multiples reports de dates provoqués par la crise sanitaire, le musée de la Collection Pinault ouvre enfin ses portes à Paris en réunissant les artistes internationaux les plus reconnus… et les plus radicaux. Ses expositions inaugurales écrivent ainsi un sublime et bouleversant poème sur la condition humaine, la mort, le temps qui passe et la beauté de la vie éphémère, le tout dans un bâtiment réaménagé ces dernières années par l’architecte japonais Tadao Ando. JUSQU’AU 31 DÉC.
1. HITO STEYERL, CENTRE POMPIDOU, PARIS. Personnalité parmi les plus influentes du monde de l’art d’aujourd’hui, Hito Steyerl a marqué de son empreinte les années 2010 par ses installations vidéo réemployant les codes d’une société post-internet. Pop et caustique, l’artiste allemande et théoricienne captive et alerte sur l’envers de notre monde d’images numériques. JUSQU’AU 5 JUIL.
2. ISABELLE CORNARO, FONDATION PERNOD RICARD, PARIS. Depuis vingt-deux ans, la Fondation d’entreprise Pernod Ricard défend la scène artistique française contemporaine à Paris. Derrière la gare Saint-lazare, elle dévoile un nouvel espace d’exposition de 300 m2 ainsi qu’une librairie, un auditorium et un café, où elle accueille cet été une exposition personnelle de la plasticienne française Isabelle Cornaro, orchestrée par la commissaire Mouna Mekouar. 21 JUIN – 31 JUIL.
3. DAIDO MORIYAMA ET SHOMEI TOMATSU, MEP, PARIS. Il y a quelques années, les deux maîtres de la photographie japonaise d’après-guerre Daido Moriyama et Shomei Tomatsu imaginaient une exposition en tandem en hommage à Tokyo. Si Shomei Tomatsu s’est éteint en 2012 avant qu’elle n’ait pu voir le jour, la Maison européenne de la photographie présente aujourd’hui le fruit de cette précieuse collaboration. JUSQU’AU 24 OCT.
4. THE POWER OF MY HANDS, MUSÉE D’ART MODERNE, PARIS. Elles s’appellent Stacey Gillian Abe, Billie Zangewa, Natasha Ogunji ou encore Kapwani Kiwanga… et toutes sont des femmes artistes issues du continent africain ou de sa diaspora, dont la pratique plurielle célèbre le “pouvoir de leurs mains”. Réunies par l’anthropologue Suzana Sousa, leurs oeuvres se rencontrent dans une exposition sensible teintée d’engagement. JUSQU’AU 22 AOÛT
1. JEAN- MARIE APPRIOU ET MARGUERITE HUMEAU, LAFAYETTE ANTICIPATIONS, PARIS. Figures de la scène artistique française actuelle, Marguerite Humeau et Jean-marie Appriou se retrouvent dans des pratiques sculpturales – mais pas que – repoussant les limites de la nature et de l’humain. À la Fondation Lafayette Anticipations, les deux amis orchestrent une exposition à quatre mains où fleurissent des installations organiques et végétales. JUSQU’AU 5 SEPT.
2. BARTHÉLÉMY TOGUO ET EX AFRICA, MUSÉE DU QUAI BRANLY, PARIS. Les peintures, sculptures et performances de Barthélémy Toguo racontent l’humain, son histoire intime et ses émotions. Pendant que l’artiste camerounais fait l’objet d’une exposition personnelle au musée du quai Branly, l’institution explore les liens entre la scène artistique occidentale contemporaine et les arts africains depuis la fin du XXE siècle, dans un parcours transversal orchestré par Philippe Dagen. JUSQU’AU 5 DÉC. ET JUSQU’AU 11 JUIL.
3. FRANCIS ALŸS, GALERIE DAVID ZWIRNER, PARIS. À travers sa pratique plurielle, Francis Alÿs ne cesse d’explorer les questions politiques et sociales fondées sur le rapport de l’être humain aux territoires qu’il traverse. En 2006, l’artiste se rend autour du détroit de Gibraltar pour saisir les problématiques associées aux migrations clandestines. En résulteront des oeuvres exposées à la galerie David Zwirner, un an avant que le Belge ne représente son pays à la prochaine Biennale de Venise. JUSQU’AU 17 JUIL.
4. YAN PEI-MING ET SEAN SCULLY, GALERIE THADDAEUS ROPAC, PARIS. Portraitiste acharné, Yan Pei-ming immortalise depuis trente ans les visages de figures historiques et contemporaines en nuances de gris et de bleu pétrole. À la galerie Thaddaeus Ropac de Paris, l’artiste français d’origine chinoise expose ses derniers autoportraits et natures mortes, simultanément aux abstractions colorées en grand format du peintre irlandais Sean Scully, réalisées à l’huile sur aluminium. JUSQU’AU 31 JUIL.
5. NICOLAS PARTY, JILL MULLEADY, GENESIS BELANGER ET HEJI SHIN, LE CONSORTIUM, DIJON. Fondé en 1977 à Dijon, Le Consortium a toujours été à la pointe de l’art contemporain, exposant ses grands noms à l’aube de leur notoriété. Cet été, le centre présente quatre artistes acclamés par le monde de l’art : le plasticien Nicolas Party, la peintre Jill Mulleady, la sculptrice Genesis Belanger et la photographe Heji Shin. 7 JUIL. 2021 – 9 JAN. 2022.