SUR LA POINTE DES PIEDS
Hier synonymes de simple décontraction sportive, les sneakers n’en finissent pas de s’affirmer comme de vraies propositions esthétiques. Pour s’afficher à leur meilleur, elles se font légères mais jamais court vêtues, cultivant au contraire les détails soignés.
Se débarrasser de toute lourdeur superflue et, du même coup, de tout ce qui encombrerait la planète : le projet fait sens. Boss prend ainsi le parti d’une tigechaussette en fils Repreve, fournisseur de fibres recyclées. C’est donc à partir de bouteilles en plastique repêchées dans les océans qu’est né ce petit bijou poids plume et écoresponsable. BOSS, 199 €.
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Ultra-légères, les sneakers de la collection Work de Kenzo se distinguent notamment par leur semelle technique, soigneusement profilée. Sur cette paire en nubuck et mesh, la signature K-Tiger, apposée de chaque côté, estampille l’allure propre à la tribu urbaine des aficionados de la maison. Dans la jungle actuelle des baskets, celles-ci affichent donc un bel espoir de survie. KENZO, 295 €.
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Pensé pour être parfaitement intemporel et glisser à travers les saisons, le label “No-Code” de Tod’s sait vraiment prendre des longueurs d’avance. Nouvel exemple avec cette toute dernière création qui allie cuir premium et tissu technique. Détail qui compte : les fameux
gommini en relief sur le talon pour éviter de traumatiser les addicts aux célèbres mocassins de la maison. TOD’S, 590 €.
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Cette année, pour fêter les 110 ans de la maison de sportswear fondée par les frères Ettore et Giansevero Fila, la marque a demandé à la styliste britannique Katie Grand de réinventer certains de ses modèles iconiques. Dont cette sneaker mid-high qui n’est pas sans rappeler la célèbre Fitness de 1988 (rebaptisée F13 en 2003), le strap de cheville en moins, la sobriété en plus. FILA, prix sur demande.
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